Chocolat: la grande évasion

Créé par Nicole Falony, une Belge fondue de cacao, le Club des Passionnés de Chocolat est dans sa 16e année. 

L’exotisme inhérent au voyage se retrouve dans le chocolat, intensément. Le Club des Passionnés de Chocolat l’a bien compris et propose à ses quelques 120 membres d’être transportés ailleurs. La présidente Judith Haenggi, en poste depuis 2011, se réjouit du nombre constant de membres, même si, depuis 1997, «bien du chocolat a coulé sous les ponts», dit-elle avec humour. 

L’association propose de partir à la redécouverte du goût unique et caractéristique du cacao, au cours de voyages dans différents pays, mais aussi et de façon plus pratique à l’occasion de dîners et de soirées thématiques. Ainsi, le 4 novembre prochain, les heureux participants se délecteront de «whiskies et chocolats de l’Empire du Soleil-Levant». «C’est toujours très intéressant de découvrir des saveurs», remarque Judith Haenggi. L’artisan chocolatier Susumu Koyama, qui s’était déjà illustré l’an dernier au salon du chocolat de Paris, viendra spécialement du Japon pour la soirée. Il présentera des créations originales au miel et à la truffe blanche ou encore à la mandarine confite. Plus près dans l’espace, mais plus loin dans le temps, le Pays Basque sera à l’honneur le 21 novembre. C’est en effet par l’Espagne et l’Atlantique qu’est arrivé le chocolat. 

En guise de voyage, le Salon du Chocolat de Paris, fin octobre, est un rendez-vous annuel incontournable: le club compte la fondatrice parmi ses membres. Zurich sera également une étape en avril 2014, tout comme le premier Salon du Chocolat de Bruxelles, deux mois plus tôt. De beaux voyages en perspective; de quoi faire saliver tous les gourmands dont les membres professionnels, qui se répartissent dans toute la Suisse romande. 
Quid de la Journée mondiale du chocolat et du Cacao, du 1er octobre, lancée par l’Académie Française du Chocolat et de la Confiserie? «C’est une bonne idée, mais ce n’est pas notre rôle de la promouvoir. C’est plutôt celui des chocolatiers.» 

Ernest Ghislain