Festin Neuchâtelois:grand succès pour la 4e édition

L’Association Festin Neuchâtelois, née en 2013, a réuni les divers groupes neuchâtelois des métiers de bouche à Neuchâtel Vins et Terroir, pour organiser, le dimanche 13 mars dernier, ce festin, revu cette année, dans son concept et dans sa date. 

C’test ainsi qu’est né le “Festin neuchâtelois”: à travers ce menu, l’organisation entendait promouvoir le canton et sa gastronomie et contribuer à élargir son influence au niveau national. L’évènement se tient désormais chaque année, le deuxième dimanche de mars. Ce rendez-vous gastronomique, devenu incontournable, crée un lien entre producteurs, restaurateurs et encaveurs, et participe au rayonnement des produits et vins du terroir neuchâtelois.
En 2015, le Festin Neuchâtelois imposait 12 recettes, à partir d’un panier du terroir, une contrainte qui s’est avérée un peu trop rigide. Il a donc été décidé, cette année, d’une formule à cinq services, où seuls sont imposés les ingrédients, en provenance exclusive du terroir de Neuchâtel. On a découvert cette fois 12 restaurants de renom, qui ont revisité des produits imposés du terroir neuchâtelois. Cette nouvelle formule a offert aux neuchâtelois d’ici et d’ailleurs 12 menus exceptionnels, que l’on peut consulter sur le site.

Un dimanche joyeux et festif
Des animations, organisées par les restaurateurs, ont rendu ce dimanche inoubliable: outre la chanteuse-conteuse Sylvie Mallard et les petits chanteurs à la gueule de bois, célèbre groupe neuchâtelois, une visite commentée du Musée du Landeron, un trio de cor des alpes, tandis que des distillateurs d’absinthes et des vignerons – encaveurs ont commenté leurs produits dans plusieurs établissements.

La fête s’est poursuivie jusqu’au bout de la nuit: La Désobéissance et Helter Skelter Rock Bar ont organisé, à Neuchâtel, le «l» et y ont convié tous les participants, clients et collaborateurs, mais aussi le grand public qui a été invité à découvrir le “saucipont” autour du bar à absinthe ou accompagné d’une Marylou. 

L’affiche de cette 4e édition portait un nouveau logo, où figure, en vert, une gravure de marmite représentant la tradition de la culture gastronomique neuchâteloise, et, en rouge, une marmite qui annonçait une ouverture à la création et à la redécouverte des produits du terroir. «Le temps d’un repas» – clin d’œil au secteur horloger du canton – invitait à ripailler entre amis ou en famille, lors d’un repas placé sous le signe de la convivialité et du savoir-faire.

JC Genoud-Prachex