GastroJura mise sur les recettes qui fonctionnent

Les restaurateurs jurassiens sont en pleine adaptation de la mise en conformité de leurs cartes, selon la nouvelle législation alimentaire et son délai butoir du 1er mai 2018. En parallèle, les préparatifs de la Semaine du Goût sont lancés.

Les nouvelles dispositions du droit alimentaire donnent du fil à retordre aux restaurateurs en termes de tâches administratives supplémentaires. Chez GastroJura, on sait que travailler en bonne intelligence et partager les ressources est une manière profitable de relever le défi.

GastroJura avait programmé en janvier-février deux séances d’information dédiées à leurs membres, organisées en collaboration avec le Service de la consommation et des affaires vétérinaires (SCAV) du Canton du Jura. Selon les propos de Maurice Paupe, une quarantaine de membres étaient présents. «Ces séances étaient très instructives et ont débouché sur des échanges intéressants concernant les enjeux respectifs des restaurateurs et du SCAV. Ils amorcent une bonne collaboration et de précieux liens se créent et cela nous permettra de travailler sur des bases communes et d’aller dans le même sens», se réjouit Maurice Paupe. En fonction des retombées des deux premières séances d’information, une nouvelle séance pourra être organisée en août, pour les retardataires ou pour palier à des besoins spécifiques.

 

Coopération JU-NE-FR

Cet esprit collaboratif reflète bien l’esprit des entités «Gastro» romandes. Un courrier a été adressé aux membres de GastroJura la semaine dernière, qui propose des pictogrammes – créés par GastroNeuchâtel – pour signaler les allergènes sur leur carte. «Le travail sur les cartes prend un temps considérable de mise en place.» constate le président de GastroJura. Il a donc opté pour une carte séparée, spécifique aux allergènes, pour éviter d’allonger sa carte normale. A la place, la mention d’une phrase type sur les cartes standards renvoie les intéressés vers le personnel de service pour tout renseignement et en cas d’allergies alimentaires. «Les consommateurs font très attention à ce qu’ils mangent. En fonction de ce que l’on vend, on ressent bien leur besoin de savoir quels sont les ingrédients et la provenance des aliments», note Maurice Paupe. Pour aller encore plus loin dans l’information, GastroJura a également emprunté l’idée des affiches d’information créées par GastroFribourg pour les clients et le personnel. Elles aussi sont à disposition des membres au secrétariat.

 

Semaine du Goût 2018

Comme les années précédentes, GastroJura organise pour ses membres un petit concours avec trois produits régionaux à déguster, et pour chaque produit, trois possibilités de réponse. Confiture, sirop, épice ou autre, le choix n’est pas encore arrêté, mais «le touriste a envie de découvrir les produits typiques du lieu». Selon ses chiffres, entre 15 et 20 membres (sur environ 200) participent chaque année à la Semaine du Goût. «La période est tendue car elle correspond avec la saison de la chasse. Ce concours est un bon moyen de lier le dialogue avec le client. Il permet un échange sur ces produits régionaux». 

Un phénomène de société en pleine expansion, même dans les recoins les plus excentrés de notre pays. 

 

Sandy Métrailler

 

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