GastroNeuchâtel: comité renforcé et projets fédérateurs

Au cours de l’Assemblée générale de GastroNeuchâtel, le point fort de la journée a été l’élection de Caroline Juillerat au poste de vice-présidente. Elle succède à Claude Matthey, qui prend une retraite bien méritée. Le comité actuel a été réélu et gagne en force avec l’adjonction de David Maye.

L’association neuchâteloise, qui compte aujourd’hui 481 membres (24 de plus qu’en 2017) poursuit sur une ligne qui reflète bien son esprit de cohésion. En effet, chaque candidature soumise au vote a été acceptée à l’unanimité.

C’est avec un soutien total des membres présents que le nouveau comité entre en fonction. La nouvelle vice-présidente, Caroline Juillerat, est membre de GastroNeuchâtel depuis 2009 et a intégré le comité en 2017. Elle exploite deux établissements, La Désobéissance Bistronomie, ainsi que La Boissonnerie à Neuchâtel. L’émotion a été grande au moment de remercier Claude Matthey pour son dévouement et sa fidélité et de l’élire membre d’honneur. Affilié à GastroNeuchâtel depuis 1991, il en était le vice-président depuis 2012, en charge des relations avec GastroSuisse et des autres sections cantonales.

L’association dispose aussi d’un nouvel assesseur, David Maye, membre de GastroNeuchâtel depuis 2005. Il est cofondateur et patron des Cinq Sens, Maître traiteur à Fontaines. Le comité réélu est composé de Laurence Veya (Hôtel-Restaurant Le Chalet), vice-présidente, Verena Lüthi (Auberge La Tène), assesseure et des assesseurs Pierre-Alain Rohrer (Restaurant Les Six-Communes), François Berner (Restaurant La Croisette) et Daniel Biedermann (Prodega St-Blaise).

2017 constructif

La directrice, Karen Allemann, est revenue sur les point forts de l’année. A noter les trois séances d’information, organisées à la suite de l’entrée en vigueur du salaire minimum dans le canton de Neuchâtel. Elles ont réuni une centaine de participants au total, membres et fiduciaires confondus. Les recours déposés au Tribunal fédéral par GastroNeuchâtel et GastroSuisse (entre autres) ayant été déboutés, il convenait d’informer les restaurateurs neuchâtelois. En effet, le fait d’être soumis à la fois à la CCNT et au salaire minimum neuchâtelois constitue une double tracasserie administrative.

Les pictogrammes pour l’annonce des allergènes mis en place par l’association sont un autre point d’importance. Ils permettent de faciliter la communication à ce sujet, que ce soit avec les clients ou au sein de l’établissement. GastroFribourg a d’ailleurs repris ces illustrations pour élaborer des affiches explicatives pour les employés. Ce système a également été adopté par les sections jurassienne et vaudoise, un esprit laissant présager de belles collaborations futures en Suisse romande. Sur le même sujet, une formation «allergies, intolérances et étiquetage», dispensée au sein d’eureka-formation.ch a été mise en place via le centre de formation de GastroSuisse à Pully.

Toujours du côté de la formation le concept START Intégration, mis sur pied par l’Etat de Neuchâtel à la demande de la Confédération après le succès de Prosperimo, propose un préapprentissage à 10 jeunes de moins de 25 ans (sans obligation d’être formatrices), généralement accueillis dans des familles neuchâteloises. Pour rappel, Prosperimo avait été mené dans les cantons du Jura, Vaud et Neuchâtel et offrait une formation d’aide de cuisine à des personnes arrivées par le biais de l’asile. Ce partenariat public-privé s’est clôturé en janvier dernier après avoir diplômé douze personnes, un sésame pour l’emploi.

Sandy Métrailler

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