Le Logis de la Licorne : une saga familiale !

Pour tous celles et ceux qui cherchent un coin de séjour champêtre, avec un zeste de romantisme, loin du brouhaha des centres urbains, le Logis de la Licorne ne manque pas d’atouts : sept chambres chaleureuses, décorées dans un style rural, ouvertes sur la campagne ; un restaurant avec terrasse, à la carte gourmande, riche de ses spécialités sur ardoise, ainsi qu’un Espace Bien-être, parfaitement équipé, dont l’usage peut, selon l’inspiration des visiteurs, être suivi d’un dîner aux chandelles.

Une importante clientèle de passage
Le principal attrait de l’établissement réside, cependant, dans l’affabilité et l’empressement de Christophe et Laure Hager. Ils sont aux petits soins pour leurs hôtes. Christophe a pris le relai de ses parents il y a trois ans. Il est l’âme de la cuisine. « J’ai tout appris avec mon papa. J’ai profité de sa très longue expérience », explique-t-il. Son épouse Laure, quant à elle, diplômée dans le domaine de gestion et de la vente, maitrise tous les leviers de l’intendance et du service en salle. « Compte tenu de notre situation géographique, nous avons une importante clientèle de passage. Mais nous pouvons aussi compter sur une clientèle régulière et fidèle », précise-t-elle. 

Détail qui a son importance : un séjour dans ce charmant établissement de La Ferrière est aussi un voyage à travers l’histoire de la région. La maison, qui abrite aujourd’hui l’hôtel et le restaurant, fut jadis celle du célèbre médecin et naturaliste suisse Abraham Gagnebin, qui s’y établit vers le début du XVIIIe siècle. Jean-Jacques Rousseau, alors exilé à l’île Saint-Pierre, y a séjourné. La chronique de l’époque nous apprend que les deux hommes se sont livrés, dans la campagne environnante, à de longues balades botaniques. 

Une boulangerie artisanale
Ceci encore : cerise sur le gâteau, le Logis de la Licorne dispose d’une très belle boulangerie artisanale sur les étals desquels sont disposés des pains et des pâtisseries « fait maison » aux saveurs authentiques. « C’est mon papa et ma maman qui tiennent la boulangerie. Ils sont toujours au travail à nos côtés », souligne Christophe Hager. Voilà qui promet de savoureux petits-déjeuners !

Georges Pop

www.logis-de-la-licorne.ch