Les Celliers de Sion sont bâtis pour durer

Depuis 4 générations, la famille Varone valorise un patrimoine original. Cet héritage a pour nom Petite Arvine, Amigne, Humagne rouge ou Cornalin. Un héritage promis à un bel avenir. 

Domaine d’Uvrier, Johannisberg Goutte d’Or, Ermitage Grand Glarier, Muscat, Heida, Petite Arvine, Humagne blanche, Viognier, Amigne de Vétroz et Malvoisie sont les principales marques maison. Elles expriment la typicité unique de ces cépages, ainsi que les multiples facettes du terroir de Sion qui prend forme sur les vignes en tablards de Clavoz, Comba Bernard ou Uvrier.
Désormais Les Celliers de Sion, une cave valaisanne réputée, qui regroupe les caves Bonvin et Varone, projette de créer un nouvel espace d’oenotourisme au pied du vignoble. Son ouverture est prévue pour le premier septembre prochain. «On fusionne, on restructure et on relance le marketing», explique le directeur David Héritier. Auparavant, chacun des deux partenaires se répartissaient une part de 50%. Maintenant, les deux sociétés sont regroupées sous un même toit avec un même personnel et une même administration. 

Les clients ont envie de se ballader sur le domaine, de jouir de dégustations sur place et de parcourir le paysage si particulier de ces parcelles en terrasses. Elles forment les plus grands murs en pierres sèches d’Europe, un monument en plein air, classé d’importance nationale. On avait déjà le Cube avec un caveau de restauration. A Uvrier, une guérite et sa belle terrasse permettait la restauration de la clientèle. Les Celliers de Sion sont en phase avec les vins valaisans, dont les ventes sont particulièrement dynamiques, actuellement. David Héritier rappelle à ce propos la manifestation «Les Jardins des Vins». Cette fête s’est passée au lieu dit «Les Iles» à Sion, les 25, 26 et 27 mai passés. Treize encaveurs de la ville de Sion avaient répondu présents. C’est une manifestation bien établie depuis une décennie. 
«Les gens ont envie de se déplacer jusque dans les vignes», constate David Héritier. «Ils viennent volontiers». Les Celliers de Sion ont de quoi les satisfaire, notamment avec son programme polysensoriel qui fournit aux visiteurs des instruments ludiques pour goûter, reconnaître et classer les différents crus des dizaines d’hectares vinifiés par l’encaveur. En œnologie on cherche une nouvelle façon d’appréhender les vins. «Notre assortiment évolue entre les crus et les gammes». Sans oublier la tradition: «le Fendant Soleil du Valais et la Dôle Valeria sont emblématiques de notre cave». Ils fêtent leur jubilé de 90 ans. «2016 est un magnifique millésime. Quant à 2017, il faut faire attention à la manière dont nous communiquons. Nous ne devons pas faire croire à nos clients qu’il manquera de vins en 2018».  David Héritier faisait référence au gel d’avril dernier. De fait, il avait surtout nui aux vignobles situés en fonds de coteaux et exposés à la stagnation du froid en plaine.

Les Celliers de Sion des caves Varone et Bonvin existent depuis largement plus d’un siècle. L’entreprise est bien partie pour durer.

Pascal Claivaz