Un vin neuchâtelois, deuxième meilleur effervescent au monde

L’association Forum oenologie a organisé l’automne dernier sa 12e confrontation internationale des meilleurs effervescents du monde. Un vin suisse s’est classé second dans un classement dominé par des vins français.

En lice aux côtés de 23 autres pays, la Suisse a pu compter sur un participant neuchâtelois pour briller, mi-novembre, lors du concours qui s’est tenu à l’École hôtelière du Lycée Le Castel à Dijon. Le «Grand vin mousseux, cuvée des bénédictins, brut» de la maison Mauler a triomphé de 606 échantillons pour se placer second du «top 10», derrière le champagne «Chassenay d’Arce, confidences Rosé Brut Chassenay d’Arce». Le classement Top 10 des vins compte outre des représentants suisses et français, des Espagnols et même un Néo-zélandais. Quatre champagnes se positionnent dans le Top 10.

Après trois journées de travaux, un vin sur trois est reparti avec une médaille. Toutefois, seuls 35 vins en ont glâné une en or. Les 
167 autres en ont une en argent. Sur l’ensemble, 50% des échantillons étaient des effervescents de France, répartis à part égale entre Champagne et hors Champagne. La Suisse romande est arrivée quatrième en termes de nation viticole, après la France, l’Espagne et l’Italie, grâce aux trois médailles de Mauler et Cie, aux deux de la Cave de Genève et aux bons résultats de la Cave Cidis et des Fils de Charles Favre. C’est moins bien qu’en 2012, avec huit médailles suisses, dont trois d’or, mais beaucoup mieux qu’en 2013, où seules trois médailles d’argent avaient récompensé la qualité des effervescents suisses. La 12e confrontation a marqué la consécration d’un vin d’Angleterre, un pays qui voit son vignoble fortement se développer depuis 2004.

Depuis la création de cette «confrontation internationale», les vins effervescents du monde entier se voient récompensés par des médailles représentatives parce que fiables, qui traduisent les mots d’ordre fondateurs de l’événement «diversité, qualité, rigueur».

Ernest Ghislain