Le directeur d’Igeho

« J’aime fréquenter les restaurants, la bonne chère, ma ville de Bâle et… recevoir du monde ! »
Benjamin Eulau comment se présente Igeho 2025 ?
BENJAMIN EULAU : Je suis très optimiste, sûr et certain que cette nouvelle édition aura du succès. Nous avons changé passablement de choses pour rendre la visite encore plus agréable. Il m’est difficile d’énumérer ici toutes les transformations. Mais je vous donne deux exemples : cette année, en plus de notre « Kocharena » (Arène culinaire), des « espaces dégustations » seront répartis sur toute la surface de la manifestation pour satisfaire les petits appétits. D’autre part, nous aurons cette fois un espace entièrement consacré aux bars. Il existe quelque 3000 bars en Suisse qui dispensent du plaisir à leurs clients. Il était temps de leur faire honneur…
Vous aurez cependant un peu moins d’exposants qu’il y a deux ans ?

B. E. : C’est vrai ! Certains secteurs que je ne citerai pas traversent des difficultés. Ils ont préféré s’abstenir. Nous avons donc perdu des exposants. Mais nous en avons aussi gagné d’autres. Ils seront au nombre de 400, ce qui est tout à fait satisfaisant. Je dois préciser que nous avons décidé de ne pas utiliser une des halles de la « Messe Basel » que nous occupions il y a deux et dont certaines parties étaient restées vides. Nous sommes désormais plus concentrés, en exploitant aussi certains espaces extérieurs. Du coup, l’ensemble est beaucoup plus convivial. Nous misons beaucoup sur ce climat chaleureux pour séduire nos visiteurs.
Il y a 60 ans, le premier Salon était une modeste manifestation consacrée à la seule restauration collective.
Depuis, Igeho a pris une importance considérable… ?
B. E. : Vous savez, nous ne sommes en réalité que le miroir des secteurs qui sont représentés ici. Si nous sommes aujourd’hui le plus important salon professionnel de Suisse, et l’un des plus importants d’Europe, nous le devons à l’incroyable dynamisme et à l’inventivité de ces ressorts de notre économie : l’hôtellerie, la restauration, le « care » et toutes ces entreprises, ces exploitations qui se consacrent à la fabrication de produits alimentaires, de boissons, d’outils, de nouvelles méthodes de gestion, etc. Ce monde a connu d’immenses bouleversements en 60 ans. Mais ce qui n’a pas changé, c’est le besoin de contact direct, d’échanger des expériences, de faire du réseautage, ainsi que, bien évidemment, les plaisirs de la table et la découverte de nouvelles saveurs.
À titre personnel, qu’est-ce qui vous attire le plus ?
B. E. : Professionnellement, je suis impatient de voir arriver le jour de l’ouverture. Découvrir le jour « J » tous ces stands et tous ces visiteurs qui les parcourent, c’est un immense bonheur pour moi et mon équipe. C’est inexprimable après le travail consenti… Et puis, une fois ce moment passé, je me réjouis des rencontres, des tables partagées, des dégustations. Je suis un grand gourmand ! Je me réjouis aussi d’aller assister aux divers concours.
Un mot pour les Romands ?
B. E. : Igeho se veut une manifestation nationale. Sans présence romande, notre salon serait amputé de cette part de notre pays. Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour que les Romands, exposants ou visiteurs, se sentent à l’aise. D’ailleurs ma bonne ville de Bâle a toujours été une ville très amicale à l’endroit des Romands.
Alors amis romands, venez ! Nous vous attendons…





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