Cultiver sa terrasse pour le plaisir des consommateurs

Des experts à l’œuvre.© UPSV-Wettbewerb

Le retour du printemps incite les consommateurs à sortir pour profiter du soleil et à porter un regard neuf sur la végétation. Une terrasse bien pensée, bien entretenue, améliore encore davantage la qualité d’un moment en extérieur.

Le meilleur moment pour préparer sa terrasse est de viser après Pâques. «Idéalement, c’est à la mi-avril qu’il faut planter. Le temps se rafraîchit avec les saints de glace, les 11, 12 et 13 mai», rappelle le Renanais Antoine Philippe, directeur de Fil-vert. La variété des fleurs à planter dépendra naturellement de l’identité visuelle de l’établissement, restaurant ou hôtel. «La plantation doit être en adéquation avec le style global, préconise le professionnel vaudois. Si le style est moderne, des plantes bien choisies peuvent en souligner la modernité». Attention toutefois à certains types de végétaux. Responsable de nombreuses maladies, le buis fait partie des plantes à éviter. A l’inverse, celles de saison, supporteront mieux la sècheresse. Les palmiers ou les végétaux méditerranéens sont parfaits; mieux ils accentueront le parfum de vacances inhérent à l’été. Les bacs à fleurs sont pratiques en centre-ville, ils permettent d’égayer un espace. Ils exigent néanmoins des contreparties. Ces plantes ont besoin d’arrosage régulier et sont plus vulnérables, au froid comme aux insectes nuisibles. Pour les fortifier, la meilleure solution demeure l’engrais.

Savoir faire fructifier
Pour ce qui est de l’entretien, rien ne vaut le balai. Les nettoyeurs à haute-pression peuvent détériorer le bois et les dallages. Des produits spécifiques, tels que de l’anti-mousse, peuvent avoir un effet préventif. Mettre de l’engrais et assurer les traitements, au bon moment, ne se laisse pas au hasard. «Il faut intervenir, ponctuellement, au cas par cas»

D’après Antoine Philippe, «une belle terrasse est le gage majeur de la satisfaction des clients». Bien s’occuper de son espace extérieur représente inévitablement un investissement. Cependant, passer par du mobilier robuste et élégant, fabriqué par exemple en bois composite, c’est-à-dire un mélange de bois et de plastique, permet d’en limiter les coûts.

Arnold Kohler