Les gens ont toujours envie de se faire plaisir
L’année a été compliquée dans le domaine de la restauration, comment l’avez-vous vécue et qu’est-ce que cette période si particulière a changé pour vous ?
Antoine Gonnet : Pour nous, la saison d’été a été tout simplement incroyable, à tel point que malgré les circonstances de cette année particulière nous avons dû embaucher une personne en salle et une en cuisine.
Quel plat vous a amené du réconfort pendant la période de confinement ?
A. G. : Le plat qui nous réconforte pendant le confinement c’était un bœuf Wellington accompagné d’un gratin dauphinois et d’une sauce miroir. Ce qui nous a aussi beaucoup réconfortés c’est lorsque nous avons décidé de faire de la vente à emporter et que nos clients ont répondu présents. Ça nous a fait réellement plaisir de retrouver le contact avec notre clientèle.

Est-ce que cette pandémie a rendu plus difficile l’approvisionnement par vos fournisseurs ? A-t-elle impliqué un recentrage sur des produits plus locaux ?
A. G. : À la sortie du confinement, il était compliqué de s’approvisionner. Que ce soit pour les produits locaux ou étrangers, il n’y avait pas assez de marchandise par rapport à la demande.
Dès la réouverture en mai, les clients étaient-ils au rendez-vous ? Leurs attentes
étaient-elles différentes ?
A. G. : Les clients étaient plus présents que jamais. Les attentes n’étaient pas très différentes mais nous sentions que les gens avaient envie ou besoin de se faire plaisir.
Quel est le plat que vous vous réjouissez d’apprêter pour les fêtes et avec quel vin le marierez-vous ?
A. G. : On se réjouit de travailler le foie gras de canard avec de la pomme Granny Smith et de l’anguille fumée. Pour le magnifier, nous proposons le cidre « La Pépite » de la maison Îris à Martigny.
Propos recueillis par Manuella Magnin
Antoine Gonnet
Le 42
Route de Chavalet 3 – 1874 Champéry
www.restaurantle42.com
1 étoile au Guide Michelin
16/20 au GaultMillau 2021
