De la poule à l’œuf suisse au Salon suisse des Goûts et Terroirs

« Nous avons eu un excellent contact avec la filière avicole. L’œuf est un produit important pour les consommateurs. De plus, le secteur est en pleine transition vers le durable et le bio. Il nous a semblé opportun de le mettre en valeur », explique la directrice du salon, Marie-Noëlle Pasquier. Elle est d’autre part convaincue que les visiteurs du Salon feront bon accueil aux représentants du secteur vitivinicole alémanique, le troisième du pays. Pas de risque de déplaire aux vignerons romands ? La question lui arrache un sourire : « Franchement non ! Il n’y a aucune raison… ».

Cuisine éthique et métiers de bouche
Alors que le programme est encore en voie d’achèvement, la directrice du salon insiste sur l’importance qui sera accordée cette année à la « cuisine éthique » élaborée avec des produits de qualité et de proximité, notamment. « Nous pourrons par exemple compter sur la présence du Chef Stéphane Décotterd, pour des journées thématiques gourmandes et des tables rondes. Josef Zysiadis sera également des nôtres, et d’autres encore… Je n’ai pas encore tous les noms (rires) ». 

Autre moment fort : la promotion des métiers de bouche : « Nous constatons une désaffection des jeunes pour ces métiers. Les filières académiques attirent davantage les jeunes que les formations duales dont la Suisse est pourtant la championne. Des apprentis et des formateurs seront présents pour montrer que ces professions offrent aussi de très belles perspectives ».

Égaler la fréquentation de 2022 sans la dépasser
Avec ses quelque 300 exposants et ses milliers de spécialités, ses concours, son École du Goût pour les 6-12 ans, et son espace Amuse-Bouche pour les familles, la manifestation a accueilli 42 000 visiteurs, l’année dernière. « Pour cette nouvelle édition, nous espérons égaler ce chiffre, mais pas forcément le dépasser. Nous ne cherchons pas à établir des records de fréquentation. Nous voulons faire en sorte que chacun trouve la visite agréable, sans être bousculé », souligne Marie-Noëlle Pasquier. 

Georges POP

www.concours-terroir.ch