La Fête des vendanges, vitrine du vignoble et du terroir neuchâtelois

Dans le cas du quinoa, par exemple, une petite graine naturellement sans gluten et riche en protéine, qui se prête à des préparations aussi bien sucrées que salées, deux agriculteurs se sont récemment lancés dans sa culture au Val-de-Ruz dont le climat, apparemment, lui convient bien.

Ces développements réjouissent beaucoup Mireille Bühler, la directrice de l’association Neuchâtel Vins et Terroir, qui y voit une manifestation du dynamisme, voire de l’audace, du secteur qu’elle défend. « Ces nouveaux produits ont eu beaucoup de succès parmi les consommateurs, notamment pendant la pandémie. En raison des restrictions sanitaires, beaucoup se sont tournés vers les petites épiceries de proximité ou les ventes à la ferme qui privilégient ce type de production artisanale et qui ont été littéralement prises d’assaut », explique-t-elle, avant d’ajouter : « C’est un peu dommage, mais depuis le retour à la normale, cette affluence est en recul ». 

Un vignoble et un terroir riche et diversifié
Très orientée vers la riche production de son vaste et réputé vignoble, l’association Neuchâtel Vins et Terroir n’en néglige pas pour autant les nombreuses spécialités qui ont fait la réputation du terroir qu’elle a pour mission de promouvoir : le saucisson neuchâtelois, fumé à la sciure, qui fait la fierté d’un grand nombre de bouchers ; le saucisson à l’absinthe, emblématique du Val-de-Travers où les distilleries ont renoué avec une tradition plusieurs fois centenaire ; Le Bleuchâtel ce fromage bleu, crémeux à pâte persillée, piqué de moisissure noble ; le Gruyère AOP et tant d’autres fromages typiques ; sans oublier la taillaule cette brioche qui doit son nom aux entailles qui zèbrent sa surface. 

Georges Pop