Divinum: le rendez-vous des œnophiles

Richard Chassot, comment se dessine cette nouvelle édition de Divinum ?
Richard Chassot : L’an dernier, nous avons déjà retrouvé les chiffres d’avant covid. Le public et les vignerons étaient très contents. Cette année, l’affluence devrait être encore plus importante. Du côté des exposants, nous sommes complets avec 140 caves présentes et un super hôte d’honneur : le Conseil des Grands Crus Classés de Sauternes & Barsac en 1855. 

Quelles sont les régions majoritairement représentées ?
R. C. : 85% des exposants viennent de Suisse avec beaucoup de producteurs de La Côte, d’autres régions viticoles vaudoises, des Valaisans, Genevois, Neuchâtelois, des Tessinois. Le solde se répartit entre la France et des caves d’Europe et du monde. Nous souhaitons offrir une grande diversité aux visiteurs qui peuvent faire leur choix en dégustant tous les crus proposés. Bon nombre d’entre eux viennent pour déguster le nouveau millésime, et surtout le Chasselas !

Quel type de clientèle fréquente Divinum ?
R. C. : Nous avons de la chance d’être dans une région viticole où le vin fait partie de la culture. Beaucoup de jeunes viennent à Divinum. Il y a aussi une clientèle de connaisseurs, des restaurateurs, des patrons de vinothèques qui veulent goûter le nouveau millésime. Cette année d’ailleurs, grâce à un partenariat avec GastroVaud, nous offrons l’entrée aux membres de la faîtière afin d’inciter le secteur HORECA à venir. Et puis, il y a toute une clientèle que l’on peut qualifier de sociale qui vient pour rencontrer du monde, boire un verre ou partager une fondue.

Que pouvez-vous nous dire des ventes réalisées à Divinum ?
R. C. : Nous ne disposons pas de statistiques, mais le meilleur indicateur est que les caves reviennent. Certains visiteurs viennent pour remplir leurs caves, d’autres juste pour déguster. Chacun doit se sentir à l’aise. Il n’y a pas d’obligation d’achat. Le grand atout d’une manifestation telle que la nôtre est d’offrir une plateforme aux artisans du vin qui peuvent en profiter pour faire connaître leurs nectars, expliquer leur métier et nouer des relations, tout en soignant leurs fidèles clients ou en trouvant de nouveaux.

Propos recueillis par Manuella Magnin

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