« Il y a maintenant trois ans que nous organisons cette dégustation ici. Jamais je n’ai vu autant de monde. C’est vraiment très réjouissant », nous déclarait Mireille Bühler, la directrice de l’association Neuchâtel vins et terroir, chargé de promouvoir l’image et la commercialisation de produits issus de la viticulture et de l’agriculture neuchâteloise. Très sollicitée, elle affichait son sourire des grands jours.

Une clientèle conquise
Non loin de là, Claire Beyeler, la patronne de la Cave et Distillerie de la Ruelle, à Auvernier, était, elle aussi, très occupée pour répondre aux demandes de celles et ceux qui faisaient le siège de son stand.
« Cette dégustation est un moment important. L’Œil de Perdrix constitue une part importante de notre production et de nos ventes. Nous avons des clients qui viennent un peu de toute la Suisse. Nous sommes aussi connus pour notre Gamaret et notre Gewürztraminer », nous a-t-elle confié.
Ce que Claire Beyeler ignorait, lorsque nous l’avons croisée, c’est que le lendemain, elle et son mari Daniel allaient être informés que leur Œil de Perdrix avait reçu le prix d’excellence du jury chargé de désigner le meilleur de cette année. Nous, nous avions été mis dans la confidence par Mireille Bühler, sous le sceau du secret. Il va sans dire que nous n’avons pas pipé mot…
Un vin emblématique du Pays neuchâtelois
Pour mémoire, ce vin rosé est né dans le vignoble neuchâtelois dont il est l’un des produits les plus emblématiques. Son existence y est attestée dès le XIXe siècle. Il tire son caractère particulier du Pinot Noir peu cuvé et doit son nom, dit-on, à la couleur que prend l’œil d’une perdrix à l’agonie.
Georges Pop