A vos neurones ! Cette année, Genève est la Ville suisse du Goût. Pour les restaurateurs de la République, l’occasion sera belle de magnifier les productions locales. Le traditionnel concours qui leur est destiné s’étendra sur quatre semaines et les prix à la clé seront plus qu’alléchants.
Pour vous aider à affûter vos idées, on vous livre le fil conducteur. Lors de la présentation officielle du programme le 16 dernier, Alfonso Gomez, Conseiller administratif en charge du développement durable, a planté le décor : « la crise sanitaire et économique engendrée par le Covid-19 a mis en exergue l’importance de la production locale, la fragilité du système économique et la nécessité de changer le modèle de consommation dominant. L’éducation au goût, l’accès aussi large que possible à une alimentation saine et de qualité et, enfin, le lien entre alimentation et climat constituent les priorités thématiques de Genève, Ville du Goût. »
Un mois pour régaler et gagner
Les questions de la promotion du terroir, de l’ancrage au territoire et du soutien à l’économie locale seront donc les composantes fortes de cette édition. Elles lui serviront de fil rouge autour du slogan Goût du Terroir et Territoire du Goût.
Les traditionnels dix jours de concours pour la restauration sont étendus pour devenir le Mois du Goût du 16 septembre au 16 octobre. La Ville de Genève et ses partenaires invitent cafés et restaurants de tout le canton à s’engager durant ce mois pour le bien manger, au travers d’une joute qui récompensera les plus créatifs et engagés d’entre eux. Les principes et exigences restent les mêmes que par le passé, mais le défi est augmenté, tout comme les dotations, avec une charte à appliquer cette fois-ci durant 4 semaines. Pour les établissements qui ne souhaitent pas participer au concours, des animations plus ponctuelles seront aussi proposées.
Un Mois du Goût qui devrait servir de véritable étincelle pour les acteurs de la restauration dans le droit fil des velléités du Canton qui a introduit en 2020 le principe de souveraineté alimentaire visant à favoriser une agriculture paysanne indigène rémunératrice et diversifiée, et à fournir des denrées alimentaires saines répondant aux attentes sociales et écologiques de la population.
Manuella Magnin
