Une fois de plus, le billet d’une valeur de 30 francs, introduit il y a trois ans, à l’image de ce qui se fait déjà dans d’autres cantons, n’a pas du tout rebuté les hôtes de ces journées. Au contraire ! « Cette année, nous avons eu près de 4000 inscriptions. C’est un record. De plus, notre offre pour un séjour hôtelier combiné avec un parcours de visite a reçu un très bel écho », nous a confié Mireille Bühler, la directrice de l’association Neuchâtel Vins et Terroir, manifestement ravie.
Une visite à la Maison Carrée
Tout comme elle, Alexandre Perrochet qui, à Auvernier, a repris la barre de la Maison Carrée, après le récent décès de son papa Jean-Denis, affichait samedi matin, dans la belle cave voûtée du domaine, au milieu du village, un beau sourire de contentement : « Je n’ai jamais vu un si grand nombre de visiteurs un vendredi. Des Neuchâtelois bien sûr, mais aussi des gens venus de Suisse alémanique, du Nord vaudois et d’ailleurs. Ce fut une belle surprise ! »
Acquis par sa famille en 1827, son domaine, attaché à la biodynamique, cultive Chasselas (35%), Pinot Noir (50%), Chardonnay, Pinot Gris et Savagnin Blanc (15%). Ici, bien que légale, on refuse la pratique du coupage et de l’ouillage avec des vins externes au domaine. Même si les volumes sont parfois modestes, Alexandre et son équipe disent vouloir privilégier authenticité et identité. Son Chasselas Blanc sur lie, non filtré est très recherché, tout comme sa Perdrix blanche, élevée en fût de chêne pendant une année, pour ne citer que ces deux exemples.

L’Œil de Perdrix en point de mire
Après le succès de ces deux journées « Caves ouvertes », le vignoble neuchâtelois prépare déjà son prochain grand rendez-vous : la dégustation publique de l’Œil de Perdrix, le 18 juin prochain, au Jardin Anglais de Neuchâtel.
Georges Pop