À l’heure où l’industrie alimentaire est de plus en plus montrée du doigt pour l’impact environnemental et sanitaire de certains de ses produits, et au moment où les consommateurs, soucieux de leur santé, exigent de mieux connaître le contenu de leurs assiettes et revendiquent toujours plus une nourriture à la carte (sans gluten, végétarienne, végan, etc), la manifestation de la capitale rhénane est une notable occasion de s’informer sur les mutations en cours.
Grandes entreprises et petits producteurs
En parcourant le dédale de la Foire de Bâle, les professionnels auront une rare occasion d’aller à la rencontre des représentants des plus grandes entreprises, celles dont les enseignes sont instantanément reconnues, mais aussi d’un grand nombre de petits producteurs dont les produits artisanaux, souvent originaux, issus de leurs terroirs respectifs, sont encore dans l’ombre. Les surprises seront à chaque recoin et au bout de chaque allée…
Aucun domaine n’est négligé ! à manger : produits carnés, laitiers, boulangers, pâtissiers, frais du jour ou congelés ; crèmes glacées et sorbets ; produits de la mer ou des eaux douces ; pâtes et farineux ; fruits et légumes, matières premières pour recettes du monde ; épices, sauces, etc. à boire : vins (des domaines romands notamment) ; bières (de grande marque ou artisanale) ; cafés et thés, issus de grandes maisons et/ou du commerce équitable ; cocktails (de toutes les couleurs) ; spiritueux ; jus de fruits et sodas, avec ou sans sucre, etc. En cinq jours, il sera impossible de tout tester, de tout goûter, voire, pour les plus assidus gourmands, de tout digérer…
Une pléthore d’événements publics
Outre les nouveautés ou les curiosités à découvrir chez les exposants, pas moins de vingt-cinq événements seront organisés pour distraire et renseigner les visiteurs.
Quelques exemples ?
• Le 18 novembre, le chef Pascal Steffen du renommé restaurant « Roots » à Bâle sera l’invité de l’arène culinaire pour dévoiler certaines de ses recettes de légumes.
• Qui produit les meilleures glaces ? Le 19 novembre quinze parmi les meilleurs « gelatieri » suisses s’affronteront avec leurs meilleures glaces, préparées en temps réel et en public, pour trois places à la finale européenne des « Gelato Festival World Masters » qui aura lieu en 2025 à Bologne, en Italie.
• La culture suisse des spiritueux est très diversifiée. Outre les grands classiques comme l’absinthe, le whisky et le gin, notamment, la Suisse produit une multitude d’autres spiritueux. Quelles sont les tendances du marché ? La question sera débattue entre producteurs et utilisateurs, le 19 novembre au Cheminée Chats.
• Le 20 novembre, deux équipes d’apprentis s’affronteront dans un duel sur la scène de l’arène culinaire. Le but ? Imaginer et préparer en une heure le meilleur plat de poisson à partir d’un panier de produits imposés.
GEORGES POP
