Terrasses en fleurs, vous avez dit ?

Placée a proximité ou adossée à une maison, la terrasse joue le rôle d’espace de réception en plein air prolongeant la salle de restauration ou du salon. Il faut imaginer son fleurissement en harmonie, forme de transition des plantes vertes de l’intérieur vers celles fleuries et colorées au plein air ou sous une tonnelle.

Rappelons-nous que l’exubérance et la floribondité d’une décoration est conditionnée par une exposition favorable, lumineuse. Soyons aussi conscients qu’un embellissement satisfaisant nécessite quelques précautions à la mise en place et un suivi de son entretien durant la saison. Par souci d’équilibre des couleurs, d’unité, prenez le temps de penser votre décoration, esquisser votre projet dans l’ordre des opérations avant de procéder à un achat de plantes qui devrait peut être dans un repli de votre établissement. 

Ces lignes proposées à la portée de tout novice, mentionnent d’abord les appellations populaires suivies de celles, latines du langage du jardinier ou de l’amateur averti. Par la pratique, comme chacun peut prétendre devenir l’un des deux, vous trouvez des suggestions de végétaux qui tendent à correspondre au courant actuel des économies d’eau, cet or bleu à utiliser avec plus en plus de parcimonie.

Les récipients
Les teintes des maçonneries comme celles des récipients ne devront pas lutter avec la couleur des fleurs que vous avez prévues. On sera prudent avec le vert, car il en existe de nombreuses nuances chez les végétaux qui risquent d’être tuées par des teintes artificielles. Il existe toutes sortes de contenants de dimensions variables, solides et durables. Troués dans le fond, un éventail de jardinières, vasques de fibrociment exempt d’amiante, gris clair ou teinté marron donnent entière satisfaction. En matières plastiques colorées, plus légères, nous avons un choix de suspensions et des formes allongées, également perforées pour l’évacuation de l’eau avec soucoupes libres ou intégrées. Parfois modelées dans le fond de petites élévations d’environ 20 à 25 mm, rondes ou coniques percées au sommet retiennent une réserve d’eau favorable aux plantes exigeantes. Esthétiques, de toutes formes sont les poteries, jarres et vases tournés ou caissettes moulées en terre cuite poreuse non vernissée, avec ou sans soucoupes. Toutes adaptées pour la durée des mois hors gel, leur porosité permet des échanges gazeux bienfaisants pour l’enracinement des plantes. Résistants, adéquats pour toutes compositions florales, n’oublions pas les bacs en bois, ronds, carrés ou rectangulaires, fabriqués de préférence avec une essence résistante, toutefois plus onéreuse.

Les matériaux, substrats et plantation.
Avant de remplir un bac ou une poterie, on prendra soin de placer un fragment de pot en terre cuite récupéré, faces incurvées sur les orifices d’écoulement pour faciliter le drainage. Pour les plantes sensibles aux excès d’humidité, on aura recours à un lit de 1 cm de billes d’argile expansée Ø 3 à 8 mm ou 3-5 cm Ø 8 à 16 mm selon la profondeur des éléments. Protégées par un tissu synthétique filtrant, elles seront récupérables. 

Les fabricants de mélanges terreux ont développé des compositions pour différents groupes de végétaux, composté des déchets organiques en matière humifère désinfectée par fermentation et élaboré des préparations ajoutées d’argile et de succédanés de tourbe. Tous ces mélanges ensachés sont palettisés, distinctement imprimés de la composition du produit et des indications d’utilisation.

Lors du remplissage des contenants, d’abord bien décompactée, on tiendra compte du foisonnement de la matière estimé à 20-25% ! Il faudra la tasser un peu, sans trop excès, pour éviter l’affaissement progressif du milieu entraînant les plantes bien au-dessous des bords. Au moment de planter, se souvenir que n’importe quel végétal ne doit être en état de déshydratation. Si tel s’avérait être le cas, immerger les pots le temps que le substrat s’imbibe puis laisser égoutter pour qu’au moment retirer récipient de culture, toutes les racines puissent s’en dégager en conservant l’homogénéité de la motte garante d’une rapide reprise. 

Vous avez jusqu’au 31 mai pour vous inscrire au moyen du bulletin que vous trouverez sur www.scrhg.ch