Les défis qui façonnent le paysage genevois de la restauration sont nombreux, qu’il s’agisse de la formation, de la défense des intérêts de la branche ou encore de la communication.
Parmi les priorités, la mise en place de cours d’hygiène obligatoires, développés en partenariat avec le service du chimiste cantonal, marque une volonté claire de professionnaliser le secteur. Autre initiative prometteuse : les formations B.a-ba en restauration, démarrées au printemps 2024, qui ont permis à plus de 80 étudiants de bénéficier d’un accompagnement concret, avec à la clé des opportunités d’emploi proposées par des entreprises membres.
Dans le même élan, la SCRHG poursuit le développement de la Reconnaissance d’Aptitudes Pratiques (RAP) pour les employés sans diplômes. Déjà en vigueur pour les métiers de la cuisine et du service, cette démarche sera étendue d’ici fin 2025 à d’autres fonctions, comme l’intendance et la restauration de système. À noter également : des formations spécifiques en préparation pour les fonctions très demandées de pizzaïolo et de spécialiste burger par le responsable de la formation continue Rodolphe Collet.
La formation continue reste un pilier stratégique. Des modules en ligne couvrant des thématiques variées (hygiène, sécurité, cuisine sous vide, technique de vente…) sont accessibles, et d’autres viendront enrichir cette offre, sous l’impulsion du responsable de la formation, Stéphane Jan.
Laurent Terlinchamp, Président de la Société des Cafetiers, Restaurateurs et Hôteliers de Genève. 
Nicolas Perrenoud Trésorier de la Société des Cafetiers
Dossiers institutionnels
Côté institutionnel, les dossiers sont nombreux. La refonte de la LRDBHD et de la RRDBHD, attendue pour 2026-2027, mobilise déjà les énergies. En parallèle, la SCRHG travaille activement avec le Département du territoire pour établir un dispositif de dédommagement des commerçants impactés par les travaux publics appelés à durer.
Toujours en alerte face aux menaces réglementaires, la SCRHG mène un lobbying soutenu contre l’interdiction de fumer sur les terrasses ou celle de l’importation du foie gras. Elle dénonce aussi la persistance de pratiques salariales illégales de la part de certains acteurs du secteur.
Enfin, la communication évolue : la refonte du site internet du journal Le Cafetier est en cours, et l’idée d’une application mobile dédiée aux membres est également à l’étude. La coopérative d’achats GastroBook, quant à elle, se structure progressivement pour faire bénéficier les membres de conditions avantageuses.Entre formation, régulation, défense des intérêts et innovation, la SCRHG s’impose plus que jamais comme un acteur incontournable du secteur, sous la houlette du président Laurent Terlinchamp qui prendra une retraite bien méritée en 2026.
M. M.
Gilles Meystre, président de GastroVaud. 
Xavier Patry, président de Genève Terroir (OPAGE) et Laurent Terlinchamp. 
Yves Chardonnens Cook, Directeur de la Fondation FFPC.
