Dr Vouillamoz, à qui s’adresse cet ouvrage ?
J. V. : J’ai voulu faire un livre qui soit intéressant à la fois pour le grand public, comme pour les professionnels et amateurs éclairés. Le lecteur y trouvera bon nombre d’anecdotes que j’ai racontées au cours des quelque 250 conférences que j’ai données depuis 2001. Il y découvrira de grands vins connus, mais aussi des trouvailles et des coups de cœur personnels pour chacun des cépages présentés.
Pourquoi ces 12 cépages ?
J. V. : Parce qu’ils sont à l’origine de la majeure partie des grands vins. Ce sont aussi des cépages que l’on qualifie d’internationaux. J’ai hésité à en proposer d’autres, mais j’ai choisi ceux qui sont les plus importants en termes de surfaces cultivées en France.
On vous doit déjà le livre sur les cépages suisses, paru aux Éditions Favre en 2017, et mis à jour cette année. Comment avez-vous travaillé pour rédiger ce nouvel ouvrage ?
J. V. : En près de 25 ans, j’ai accumulé énormément de connaissances sur les cépages et leurs origines. J’ai repris ces informations et compilé mes sources. Toutes les informations présentes dans ce livre ont été vérifiées et recoupées. Toutes les sources sont mentionnées. J’ai mis un point d’honneur à vulgariser ces informations pour qu’elles soient compréhensibles du grand public. J’ai aussi réalisé un gros travail sur les illustrations, issues pour la majeure partie de ma propre banque de données.
Vous évoquez en fin de livre les défis liés au changement climatique qui pourraient menacer l’identité viticole de grands terroirs…
J. V. : J’ai effleuré ce sujet, particulièrement important pour l’avenir de la viticulture. Je propose quelques pistes d’adaptation au changement climatique. C’est un livre en soi qu’il faudrait écrire sur cette thématique. Peut-être mon prochain livre…
Manuella Magnin
