« Nous avons une très longue tradition dans le domaine de la restauration. Lorsque le temps s’y prête, nos croisières gourmandes sont très fréquentées et nous sommes particulièrement attentifs aux remarques et suggestions de nos clients. Pour un anniversaire aussi important que celui que nous célébrons cette année, il allait de soi que nos équipes de cuisine allaient se mobiliser », souligne Jean-Luc Rouiller, directeur de la Société.
Une restauration exigeante
Les cuisines étant plutôt exiguës à bord des bateaux, les mets sont préparés à terre, à Neuchâtel, par une équipe d’une dizaine de personnes placée sous les ordres experts du chef Anthony Vieille. Un peu sur le modèle des traiteurs au service du transport aérien ? Jean-Luc Rouiller ne peut retenir un sourire : « Pas tout à fait, non ! C’est quand même beaucoup plus élaboré. Lors de chaque croisière, un chef et un aide-cuisinier sont à bord pour achever le travail et assurer le dressage. Quant au service, il est pratiquement conforme à celui d’un restaurant ».
Les quatre croisières festives et gourmandes du 150e sont prévues le soir des vendredis 4 avril, 13 mai, 8 juillet et 16 septembre, au départ, respectivement, de Neuchâtel, Yverdon-les-Bains, Estavayer le Lac et Morat. Pour le plaisir des yeux, les organisateurs ont fait appel à la troupe italienne « Corona Events » qui a imaginé un spectacle sons et lumières autour du Cygne, bateau historique de la flotte, qui se transformera pour l’occasion en scène flottante.
Le menu à bord
Côté plaisirs de la table, à bord du Fribourg, le menu est de nature à contenter les fines bouches les plus exigeantes : Salade de jeunes pousses agrémentée d’œufs fermiers du Val de Ruz ; Brunoise de saucisson neuchâtelois et dés de Gruyère AOP de Ste-Croix ; Suprême de volaille de Gruyère, sauce aux morilles relevée de Fée verte ; Mille-feuille de pomme de terre et légumes de saison suivi, pour le dessert, d’un Tiramisu au café. La carte des vins offrira une sélection de crus issus des vignobles neuchâtelois et fribourgeois (Vully).
Pas de poisson au menu ? Jean-Luc Rouiller s’explique : « Nous nous efforçons de nous fournir systématiquement en produits locaux et de proposer des recettes de chez nous. Nous sommes un peu des ambassadeurs de la cuisine régionale. Lors de nos croisières gourmandes journalières, un client sur deux demande du poisson. Mais l’offre indigène ne suffit pas pour répondre à la demande. C’est dommage, mais il faut faire avec… »
Georges Pop