Richard Chassot : « Divinum, c’est mon bébé ! »

Comment en êtes-vous arrivé à cette passion pour le vin ?
Richard Chassot : Il est vrai qu’un sportif de haut niveau ne boit pas d’alcool. Mais il m’arrivait quand même de boire parfois un bon verre de vin, le soir après une course. Ça ne peut pas faire de mal, au contraire ! (rires), mais je ne connaissais pas grand-chose au vin. Lorsque j’ai mis un terme à ma carrière sportive, j’ai commencé à suivre le Tour de France, en tant que consultant pour le RTS, avec le journaliste Bertrand Duboux. C’est ce fils de vigneron qui m’a initié à l’amour de vin et à ses secrets. Au fil du parcours, nous faisions de belles dégustations. Ce fut pour moi une révélation et c’est devenu une véritable passion. Mais je suis encore loin d’être un authentique spécialiste. 

Le Salon Divinum que vous dirigez en est aujourd’hui à sa 7e édition. Dans quelles circonstances avez-vous créé cette manifestation ?
R. C. : J’avais fait la connaissance des responsables des vins de Morges. Un jour ils m’ont dit : « Toi qui organises le Tour de Romandie, tu ne pourrais pas organiser une manifestation pour promouvoir nos vins ? ». J’ai presque cru à une plaisanterie. Mais ils ont insisté… Et comme l’événementiel est dans mes cordes, j’ai un peu hésité, mais j’ai fini par dire oui ! Je ne le regrette pas…

Vous organisez beaucoup d’évènements. Est-ce que Divinum occupe une place particulière dans votre cœur ?
R. C. : Bien sûr ! Divinum c’est mon bébé… Le vin est aujourd’hui une vraie passion. Dans ce milieu, on fait des rencontres et des découvertes magnifiques. Mais je suis aussi passionné par l’univers du vélo et celui de l’immobilier. 

Cette année, ce sont les Grands Crus Classés du Médoc en 1855 qui seront
les invités d’honneur de DIVINUM.

R. C. : C’est un immense honneur ! Ce sont des gens extraordinaires avec lesquels nous avons créé des liens très amicaux. Ils étaient venus l’année dernière pour présenter leurs Grands Crus Classés de Sauternes & Barsac en 1855. Et ils avaient été surpris de constater que le public suisse avait une grande culture du vin ; qu’il savait par exemple distinguer un vin ordinaire d’un grand cru élevé en barrique ! Ils ne s’y attendaient pas. C’est pourquoi ils sont absolument enchantés de revenir cette année. Ils ont adoré ce contact direct avec le public auquel ils ne sont pas habitués chez eux… Divinum est d’abord un salon du vin suisse, c’est vrai ! Mais nous tenons à faire découvrir d’autres saveurs à nos visiteurs. 

Les vins suisse ont bonne réputation là-bas ?
R. C. : Dans le Bordelais, beaucoup de producteurs ignorent que nous faisons du vin en Suisse. Ils ont été très étonnés de la qualité de nos vins. Je me souviens de la surprise d’un de nos hôtes lorsqu’il a dégusté un superbe Merlot du Tessin. Il n’en revenait pas (rires)… 

Vos projets ?
Assurer la pérennité de Divinum à Morges, puis développer Divinum à Aigle au mois de novembre. La première édition de cette manifestation n’a pas vraiment répondu à nos attentes. Il y a du travail… Merci Richard Chassot. 

Et tous nos vœux pour la suite.
Merci à vous. Nous vous attendons à Morges du 20 au 25 mars prochain…

Propos recueillis par Georges Pop

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