Le Cafetier : Nous savons que les Valaisans ont presque tous leurs caves de prédilection. Mais pour celles et ceux qui viennent d’autres cantons, notamment pour la première fois, comment faire son choix ?
Sandrine Mages : Une des solutions consiste a choisir une localité et de passer de cave en cave pour découvrir les vins qui y sont proposés. Ces journées sont très bien organisées. À Sierre ou Chamoson, par exemple, mais aussi ailleurs, des navettes seront à la disposition des visiteurs avec un programme et des suggestions pour faire des découvertes.
LC : Autre solution ?
S. M. : Ceux qui connaissent déjà certains cépages et spécialités de notre terroir vitivinicole ou qui souhaitent les découvrir peuvent se rendre dans les localités qui en ont fait leur emblème. C’est le cas, par exemple, de Fully, pour la Petite Arvine, de Leytron pour l’Humagne ou encore de Vétroz pour l’Amigne. Mais la plupart de ces spécialités sont aussi présentes ailleurs…
LC : Combien de caves participent cette année à ces journées ?
S. M. : Pour cette édition, nous avons 238 caves inscrites. Nous sommes dans les normes annuelles qui tournent toujours autour du chiffre de 230. Pour beaucoup de vignerons, ces journées sont le moment le plus important de l’année. Elles constituent quelque 9% de leur chiffre d’affaires annuel. Mais le plus important, c’est le contact direct entre les producteurs et les clients. Beaucoup de vignerons valaisans sont présents dans diverses foires ou manifestations, que ce soit dans ou hors du canton. Mais ce n’est pas la même chose de recevoir les gens chez soi, dans sa cave, dans son domaine. Pour nos vignerons, ce moment est précieux.
LC : Y a-t-il des caves qui ne participent pas à ces journées ?
S. M. : Oui ! Il y en a… C’est le cas par exemple de la cave de Marie-Thérèse Chappaz à Fully, ou encore de celle de la famille Mercier à Sierre. Ce sont des caves célèbres qui ont une excellente réputation et une clientèle fidèle. Elles préfèrent organiser leurs propres journées, peut-être pour s’épargner une affluence trop importante, difficile à gérer. On peut les comprendre…
LC : Que nous promet le millésime 2014 ?
S. M. : Quantitativement la vendange a été décevante, l’année dernière. Il y a eu du gel et passablement de problèmes. Mais vous connaissez le magnifique
savoir-faire des vignerons valaisans (rires)… Les vins du millésime 2024 sont un peu moins alcoolisés, mais d’une belle fraîcheur et très riches en saveurs. Venez vous en rendre compte par vous-même ! Nos vignerons seront ravis de vous recevoir.
Georges Pop
Faites votre choix avec l’aide des sites :
//caves-ouvertes-valais.ch
//swisswinevalais.ch
www.valais.ch
