Congrès mondial de la vigne et du vin à Genève

Un évènement majeur pour les acteurs mondiaux du secteur se déroulera pendant une semaine à Genève, ainsi que dans les différentes régions viticoles suisses. En effet du 15 au 19 juillet, la ville et le canton accueilleront le 42e Congrès mondial de la vigne et du vin. Ce sera l’occasion de rappeler les buts de cette organisation intergouvernementale et son importance pour la Suisse.

Dans un contexte économique fortement globalisé, collaborer à l’harmonisation au sein du secteur vitivinicole est nécessaire afin d’améliorer les conditions d’élaboration et de commercialisation des produits vitivinicoles et ceci en tenant compte des intérêts des consommateurs. C’est le but principal poursuivi par l’OIV (Organisation internationale de la vigne et du vin). Pour notre pays, importateur par excellence (plus de trois bouteilles de vin sur cinq consommées en Suisse sont importées), cultiver les relations avec les acteurs clés au niveau international est capital. Participer aux décisions qui influencent les révisions de nos propres normes de production est fondamental pour la filière vin suisse.

A la mode

Après 95 ans d’existence, le rôle de l’OIV reste donc incontestablement d’actualité. Ce qui a changé est le panorama d’un secteur en pleine mutation. De nouvelles aires de production se développent de manière significative à l’Est, en Chine et Asie centrale particulièrement, modifiant potentiellement les équilibres production-consommation. 

Les modes d’achat et les attentes des consommateurs suivent les tendances de la globalisation. Les achats en ligne progressent plus lentement que pour d’autres secteurs, mais tout aussi clairement. Les exigences de transparence augmentent quant aux informations relatives à la qualité du produit, son origine et son mode de production. Enfin, les nouvelles attentes en matière de santé publique, de protection de l’environnement et du climat sont sources de multiples défis pour la production du vin. 

Certes, le vin accompagne l’histoire de l’Humanité depuis 8000 ans au moins, prouvant ici sa capacité de résilience et d’adaptation aux changements, mais chaque pays fait face à ses propres réalités. Dans ce contexte, l’OIV doit apporter des solutions et la Suisse trouver le moyen d’y contribuer. 

Comme nous l’avions mentionné dans Le Cafetier, Régina Vanderlinde a été la marraine du Millésime genevois 2018. Régina Vanderlinde est également présidente de l’Organisation internationale de la vigne et du vin, qui tiendra son congrès en juillet à Genève.

Pascal Claivaz

www.oiv2019.ch