Consommation
Il fallait y penser! Depuis le 1er août de cette année, existe en ligne «Le Goût Suisse», sous www.legoutsuisse.ch, une marque destinée à la promotion en ligne des produits gastronomiques nationaux dans le domaine de l’alimentation et la boisson.
Ils sont trois. Comme les Trois Mousquetaires. Mais nos trois entrepreneurs viennent de trois milieux différents. Le premier possède sa propre entreprise de développement stratégique. Ce n’est pas franchement de la gastronomie; mais ça peut aider à sortir «Le Goût Suisse» de l’ornière en cas de besoin. Circonstance atténuante, son père était restaurateur! Le second Olivier Bouzo, est dans la gestion de fortune et s’occupe des finances de la société, son père étant gestionnaire dans les fruits et légumes depuis plus de 25 ans. Quant au troisième, c’est l’«épicurien» du trio, selon les dires d’Amancio Luis Cougil, le responsable de la communication de l’entreprise. Ingénieur en informatique de formation, qui, lui aussi, par ses aptitudes peut aider la société.
Des produits estampillés suisses
Bref. Tous trois ont décidé de lancer l’idée de promouvoir la gastronomie suisse et de mettre en avant le savoir-faire helvétique en la matière. Ce qui les diffère de tous les autres qui sont sur ce créneau? Ils veulent faire de «Le Goût Suisse» la vitrine de ce qui se fait de bon en Suisse, quelle que soit sa provenance nationale. Mais il faut que les produits proposés à la vente soit suisses à 100%. Dans leur optique, il ne s’agit pas d’un énième portail proposant des produits gastronomiques. Non. Il s’agit tout simplement de faire connaître au consommateur que tous les cantons suisses peuvent apporter quelque chose à notre gastronomie. Et sans se ruiner et sans restriction.
Des projets d’avenir
La finalité du projet « Le Goût Suisse » est, à plus ou moins long terme, la mise en avant à l’étranger – Japon et Chine – de la gastronomie suisse. Pour cela, aucune date n’est fixée, car les associés sont bien conscients que cette «offensive» gastronomique helvétique en terres lointaines ne pourra se faire sans l’aide des institutions gouvernementales… Auront-ils le temps de s’intéresser à la question? A l’heure actuelle, il est difficile de le dire.
Autre projet d’avenir, celui qui consiste à travailler dans le respect de l’environnement. Qu’est-ce à dire? Aujourd’hui, pour limiter la pollution et respecter l’environnement, les expéditions se font par le biais de La Poste. Nos trois mousquetaires ont bien sûr en tête l’objectif de rationaliser les envois de façon à être en phase avec la protection de l’environnement. Mais cette obligation morale doit être mise de côté pour le moment au profit du désir de traduire le site en allemand afin de toucher les producteurs et consommateurs d’Outre-Sarine. De même pour l’italien. Une étape obligatoire, agendée en principe pour le courant 2016.
Lionel Marquis