Fort du succès de la première édition, le salon du champagne organisé par Wiine.me revient cette année à Genève, les 20 et 21 novembre ainsi qu’à Zurïch, le 18 novembre. Kat Morse, l’organisatrice nous fait part des nouveautés de ce deuxième cru. Interview.
Kat Morse, comment passe-t-on d’avocate en Floride à ambassadrice du Champagne à Genève?
Lorsque mon mari m’a annoncée notre départ de Las Vegas pour Genève, j’étais enchantée à l’idée de découvrir un nouveau pays et une nouvelle ville. Comme nous ne devions rester qu’une seule année, j’ai conservé mon emploi aux Etats-Unis et j’ai alterné des périodes de trois semaines de part et d’autres de l’océan. Notre séjour en Suisse se prolongeant, j’ai souhaité prendre une activité professionnelle à Genève et j’ai repris une formation dans un domaine qui me passionne depuis toujours: l’œnologie. De fil en aiguille j’ai fini par intégrer l’équipe de Wiine.me et me voici aujourd’hui à organiser pour la deuxième année le salon du champagne. J’en suis enchantée.
Quelles seront les nouveautés cette année?
Nous avons choisi cette année de mettre l’accent sur la formation alors que la première édition était axée sur la découverte. Nous aurons un salon dédié à l’initiation avec deux sommeliers, l’un francophone et l’autre anglophone qui adapteront leur présentation selon le niveau de connaissances de l’assistance. Ainsi, selon la session, les néophytes pourront découvrir l’univers du champagne sans complexe tandis que les plus avertis approfondiront leurs connaissances, à la seule condition d’avoir pris soin de s’inscrire sur notre site. Autre nouveauté, les masters classes qui permettront de découvrir plusieurs maisons de champagne. A Zurich nous aurons par exemple une dégustation verticale de la cuvée Louis XV, la cuvée prestige de la maison De Venoge, des millésimes 1995, 1996 et 2006 et à Genève c’est Antoine Billecart Salmon qui guidera les participants dans la dégustation de vins clairs, qui une fois assemblés produisent le champagne Billecart Salmon. D’autres marques comme Frank Bonville ou Vazart-Coquart présenteront leur maison. A Genève, la soirée se terminera par une soirée Gatsby / Belle époque au cours de laquelle les hôtes danseront le Charleston, une coupe de champagne à la main bien sûr.
Que distingue le public de Zürich de celui de Genève selon vous ?
Je pense que la principale différence est une question de culture, les Zurichois sont moins sensibles à tout l’aspect symbolique du champagne que ne le sont les Romands. C’est à nous de les initier pour leur faire découvrir que le champagne est bien plus qu’un simple vin pétillant mais au contraire une boisson unique au monde, chargée d’histoire et synonyme de fête. C’est le challenge que nous avons voulu relever en organisant ce premier salon du champagne à Zürich.
Propos recueillis par
Frédéric Finot