Pour la 4e année, Nyon a célébré la vigne de la Duche, au pied de son château, le 3 et 4 octobre.
Ambiance feutrée d’after-work le vendredi soir, journée ludique le lendemain, la Fête de la vigne se déroulait sur deux jours pour la seconde année consécutive. Evènement lancé en 2011, par la Jeune Chambre internationale (JCi) de la Côte et les autorités nyonnaises, il célèbre chaque année la vendange de la vigne de la Duche, au pied du château de Nyon, symbole des riches vignobles alentours. «Nyon est le district viticole le plus grand du canton de Vaud», souligne Gregory Gay, président de l’association «Fête de la vigne». Le district compte 47 communes. Une manifestation consacrée à cette culture tombait sous le sens et a du reste trouvé un large écho dès sa première édition. L’Ecole d’ingénieurs de Changins, toute proche, était également de la fête, pour la deuxième fois, représentée par Romain Cellery, responsable de l’Ecole du vin. Il a dispensé à une vingtaine de participants un cours de dégustation au Caveau communal de Nyon.
Du jeu et du gros son
«Le rallye de la vigne», un grand rallye pédestre, a fait défiler près de 150 participants à cinq postes, chez des commerçants partenaires. Pour l’animation, la Fête de la vigne a pu compter sur les performances de l’école de musique de Rolles. Les bénéfices de la vente du vin de la Duche ont été reversés à la fondation qui gère le Musée romand de la machine agricole, à Chiblins. Daniel Rosselat, syndic de Nyon, a profité de l’occasion pour remettre un chèque à la fondation «Conteurs sans frontières», active pour la prévention des traumatismes physiques et psychiques auprès d’enfants en Suisse romande.
«Avec le beau temps, nous avons eu une chance incroyable», se félicite Gregory Gay. La journée fut marquée à la fois par l’Assemblée constitutive de l’Association «Fête de la Vigne» et par la Vendange publique de la vigne de la Duche, pressée à l’ancienne. La place du Château arrive à pleine capacité, couverte de stands de fondue et malakoffs. Petit à petit, l’offre des vignerons s’élargit. Cette année, ils étaient sept à délaisser leur vigne le temps d’une journée pour présenter leurs produits du cru. «La fête de la vigne est plus qu’une fête avec des stands et des concerts, précise le président, c’est la raison pour laquelle nous intégrons les écoles et les institutions locales». La soirée du samedi s’est terminé par des concerts de groupes régionaux, «Smile», influencé par les années 1960 et 1970, emmené par le Caquapart Pierre Schenk, son leader-fondateur, puis par la performance des Genevois des «Ca va chier».
Benjamin Philippe