Café de Peney

Auberge de campagne élégante et discrète, le Café de Peney continue d’attiser les flammes de ses fourneaux malgré la pandémie qui persiste. Comme certains de leurs confrères, Sylvain Costes et son chef de cuisine Yannick Geoffroy mettent les petits plats dans les grands afin d’offrir à leurs clients des plats à emporter gourmands et réconfortants. Car hors de question que ces deux travailleurs restent sans réaction devant la situation actuelle. « À nous d’essayer de tirer le meilleur d’un contexte qui était inenvisageable il y a encore quelque temps. » annonce le chef avec positivisme. 

Passé par les cuisines de Philippe Chevrier au Domaine de Châteauvieux, Yannick Geoffroy a repris les fourneaux du Café de Peney depuis ces 5 dernières années. Adepte d’une cuisine bourgeoise et généreuse, le chef sait s’adapter en temps de crise. Depuis bientôt un an, il navigue au gré des nouvelles liées à la pandémie en adaptant ses recettes à emporter. Aucun doute, le duo de Peney reste combatif face à l’adversité. « Même si nous n’avons pas vraiment le choix, nous restons debout. Nous ne baissons pas les bras et continuons de venir tous les jours au restaurant ». Une clientèle fidèle régionale composée de salariés d’entreprise le midi et de particuliers le soir soutient le restaurant quotidiennement. 

Pour le chef, cuisiner à l’heure actuelle est un instinct de survie et surtout un échange précieux avec ses clients. « Cela nous permet de garder le contact et de maintenir un semblant de vie. Hors de question de rester à la maison ». Une carte hebdomadaire est entièrement dédiée à la vente à emporter. Pourquoi ne pas se laisser séduire et commencer par un velouté de courge ou une terrine de canard aux morilles avant de succomber à un pavé de cabillaud rôti aux épices ou une joue de cochon cuite au Gamaret et sa poêlée de légumes. Impossible de résister au tiramisu à l’amaretto pour finir sur une note sucrée. 

par Edouard Amoiel