De grands changements à GastroNeuchâtel

De nouvelles lois, un nouveau règlement d’application, mais aussi un nouveau président, deux nouveaux vice-présidents et un nouveau comité cantonal pour l’association qui regroupe deux établissements publics du canton sur trois.

LEP, LPCom, LTour: ces lois ont radicalement changé le paysage de l’hôtellerie et de la restauration neuchâteloise. Les membres de GastroNeuchâtel ont eu le loisir d’exprimer leurs craintes à propos de l’entrée en vigueur du règlement d’exécution (RELPComEP) au conseiller d’Etat Laurent Favre, chef du DDTE, dont la présence a réjoui les participants à l’assemblée générale administrative.

Après dix ans à la présidence, Michel Vuillemin a remis son mandat. Le comité directeur se compose désormais du président Lionel Billard et des vice-présidents Laurence Veya et Claude Matthey. Quant au comité cantonal, il comprend François Berner, Daniel Biedermann, Serge Bovet, Verena Lüthi, Pierre-Alain Rohrer et Me Philippe Bauer, avocat-conseil. 

Le nouveau président, Lionel Billard, tient l’auberge du Plan-Jacot à Bevaix depuis huit ans. Il a été, sept ans durant, le secrétaire-caissier de l’association. Pour tout ce qui concerne les questions juridiques, le président sera secondé par Me Philippe Bauer, membre du comité cantonal et avocat-conseil de GastroNeuchâtel.

Nouvelle ère, nouveaux combats
Le nouveau président s’est réjoui des propos du conseiller d’Etat Laurent Favre, que la presse a repris et selon lequel «le SCAV doit veiller à ce que toutes les tâches de police soient menées dans le respect des principes de proportionnalité et d’égalité, ainsi qu’avec toute la courtoisie nécessaire». Il y voit une ouverture d’esprit nouvelle et bienvenue. 

GastroNeuchâtel se doit de faire face à un défi, celui d’assurer la pérennité de la caisse d’allocations familiales, suite au changement des montants alloués, depuis le 1er janvier et de l’entrée en vigueur de la LAFam en 2009, qui pénalise les métiers dotés d’un nombre important d’employés à temps partiel, de mères et de collaborateurs avec famille nombreuse. Cette situation a en effet généré de nombreux transferts de cas à risque.

La mise en place d’une caisse de surcompensation entre caisses riches et caisses pauvres serait un bol d’oxygène pour GastroNeuchâtel. La bataille sera rude, mais intéressante.

Autre changement, le 18 mai, un président neuchâtelois a assisté à nouveau à la Conférence des présidents de GastroSuisse, ce qui n’était plus arrivé après l’exclusion du président sortant. Bien des protagonistes de cette période sombre auront quitté ou quitteront leur fonction. L’occasion fut propice pour renouer les liens avec les différentes sections cantonales et la faîtière GastroSuisse.

JC Genoud-Prachex