E-REPUTATION: La jungle du numérique

En 2017, l’affaire avait défrayé la chronique dans le monde entier. Un Britannique, qui avait coutume de rédiger de fausses critiques de restaurants, est allé jusqu’à créer une fausse adresse sur TripAdvisor. Grâce à de fausses photos de plats, un faux menu et un faux site internet, il a réussi à faire de « La cabane de Dulwich », un établissement fantôme, le restaurant le plus coté de la capitale anglaise. L’objectif de ce blogueur ? Se moquer de la propension de la société à croire n’importe quoi. 

De fait, comme nous le rappelle l’émission ABE du 1er mars dernier, notre monde est de plus en plus connecté… et de plus en plus commenté. Les plateformes de référencement ou de partages d’avis se multiplient. Elles jouent aujourd’hui un rôle de premier plan et peuvent donner bien des cheveux blancs aux professionnels du tourisme et de la restauration. Ces plateformes font et défont la réputation des établissements, et la gestion des avis négatifs est un enjeu capital. Les commerçants n’hésitent plus à investir des sommes considérables pour améliorer leur réputation en internalisant des ressources spécifiques ou en invitant des bloggeurs dont le portefeuille de followers est bien garni et correspond à la cible marketing visée. Pour améliorer leur e-réputation, certains commerces n’hésitent pas non plus à acheter des commentaires positifs.

Et que faire des avis négatifs ? Comment se protéger de commentaires diffamatoires, voire calomnieux. Si le fil est difficile à remonter, ABE donne des pistes grâce à l’éclairage avisé de Nicolas Capt, avocat spécialiste du droit des nouvelles technologies.

M. M.


Une émission à regarder absolument
pour se faire son propre avis sur l’impitoyable univers numérique. 
https://pages.rts.ch/emissions/abe/12766465-e-reputation-le-revers-des-plateformes-de-referencement.html