On l’attendait depuis des semaines. Depuis que l’ancienne boutique de fringues à deux pas de la Place Bel-Air a mis la clé sous la porte et que sa vitrine arborait le logo alléchant de L’Affineur Alpin.
L’antre du bon goût de nos montagnes a commencé à accueillir ses premiers clients le vendredi 28 mai. Le samedi 29, jour de marché, c’était la ruée. Et pour cause : ici, on ne trouve que du bon et de l’authentique. Les produits phares ? Ce sont les saucisses d’Hérens, pur bœuf, au poivre noir, au génépi ou à la racine rouge, ainsi que la fameuse viande séchée de la bête à cornes préférée des Valaisans. Des délices élaborés sans ajout d’additifs, conservateurs ou autres OGM. On y trouve aussi, pour une fondue festive, de goûteux bâtonnets de bœuf épicé, 100% suisse, accompagnés d’une trilogie de sauces et d’une base pour un savoureux bouillon. Vous êtes un carnivore pointilleux et cherchez le meilleur de nos prairies ? Vous mettrez sans hésiter dans votre panier du tartare, des burgers, des steaks, du lard séché aux herbes, du jambon cru…
Assortiment très complet
Pour satisfaire les envies d’amateurs de fromages et autres délices alpins, les étals réfrigérés présentent une déclinaison de raclettes, de mélanges pour fondues, de tommes et autres bijoux lactés de haut vol.
Côté boissons, on retrouve la splendeur des Alpes avec une collection de bières artisanales du Vieux Pays, les désormais célébrissimes jus Opaline, les top ventes de la distillerie Morand à Martigny et quelques autres spécialités.
Des produits suisses complètent l’offre comme les cornichons et les moutardes de chez Reitzel à Aigle, confectionnées avec les graines de Julien Bugnon à Cottens ; des céréales croustillantes et autres gourmandises estampillées Ma Fabrik à Sierre, et bien plus…
En plein développement
Cette caverne d’Ali Baba pour gourmets est la deuxième affichant la marque L’Affineur Alpin et sans doute pas la dernière. La première boutique a ouvert à Champlan (VS) au printemps. En mai, un nouveau centre d’affinage de 400 m2 a vu le jour à Saint-Léonard. De quoi voir grand et lorgner vers d’autres cités helvètes. Et pourquoi pas vers l’étranger… Des premiers contacts ont été pris à Paris. Bref, le début d’une grande aventure que l’on souhaite florissante.
Manuella Magnin