« Les fêtes de fin d’année sont pour nous l’équivalent de Baselworld pour les horlogers et les joailliers », souligne, non sans humour, Shahriar Gharibi, le propriétaire des lieux. « Chaque année, j’ai encore des clients qui débarquent ici le 24 décembre pour se procurer nos produits », ajoute-t-il, avec une pointe de fierté. Présent en Suisse depuis plus de 30 ans, mais né en Iran, non loin de la mer Caspienne, l’homme est intarissable lorsqu’il parle de l’histoire, de la production ou de la préparation des précieux œufs d’esturgeon.
« Ici, ce qui nous distingue, c’est que nous avons une salle de dégustation. Pas question d’acheter nos produits en aveugle. Chaque client a la possibilité de les goûter, avant d’arrêter son choix. Dans le commerce, lorsqu’on achète une boîte hermétiquement close, on ne sait pas toujours ce qu’il y a dedans », souligne ce passionné pour qui la qualité est un dogme : « Les grains ne doivent être ni collés, ni mous. On doit pouvoir les compter un à un ».
Les rapports de confiance avec ses clients valent au Caviar du Palais un nombre croissant de commandes en ligne. Sur ce point, comme sur les quantités vendues, Shahriar Gharibi, également propriétaire du restaurant Le Palais oriental, se montre très discret, « concurrence oblige ». Mais il ne tarit pas d’éloges sur la poste suisse. « Nos produits arrivent à destination en 24 heures, toujours en parfait état, même dans certaines vallées du Tessin. C’est magnifique ! », constate-t-il.
Georges Pop