Très en vogue dans les années 1970-1980, les cocktails et le mocktails reviennent en force, et se dégustent de préférence préparés dans les règles de l’art. A Genève, le Mirror Bar du Swissôtel Métropole lance tous les jeudis soir son Gin Club.
Pétillant, coloré, fruité, surprenant… On peut le déguster short, shaké, long, avec ou sans alcool. Après la vogue du mojito et la spritzmania de l’été, le cocktail, de plus en plus apprécié, confirme son retour. On peut aussi siroter un mocktail, soit un cocktail sans alcool… Une tendance confirmée lors de la dernière Paris Cocktail Week, qui avait eu lieu à Paris du 23 au 30 janvier dernier. Depuis le 28 janvier, le Mirror Bar du Swissôtel Métropole propose les jeudis soir son Gin Club. Dès 18h30, on le sirotera dans sa variante cocktail ou rehaussé d’un tonic sous les sons électroniques de la Djette Miss Gaëlle.
La Gin attitude
Jusqu’aux années 1970, les cocktails étaient surtout composés de gin, de whisky et de rhum, plus rarement à base de vodka. Dès les années 1980, c’est la vodka qui devient la base la plus répandue des cocktails, remplaçant souvent le gin. Désormais, c’est le Gin, qui se prête à la réalisation de nombreux cocktails, qui est de retour! Que les nostalgiques de cet élixir se réjouissent: ils pourront adopter la Gin attitude au Gin Club du Mirror Bar. L’occasion de déguster à la sortie entre ami(e)s ou collègues une variété de gins sous forme de cocktails ou mariés à un tonic qu’on agrémente d’épices.
De quoi s’assurer une pleine santé, car le gin a humblement commencé sa carrière dans les pharmacies. Cet alcool, apparu au XVIIe siècle en Hollande, redistillé avec des baies de genièvre et diverses herbes et épices, soignait aussi bien les maux d’estomac que les lumbagos. Ce sont les Britanniques qui ont allongé ce liquide amer d’eau gazeuse sucrée. Les militaires de la Couronne basés en Inde créent ainsi le gin tonic. Or, il s’avère qu’on le boit souvent avec du tonic quelconque. Le Mirror Bar du Swisshôtel Métropole propose cinq variétés, dont la Rolls Royce, le «1724 Tonic» créé comme son nom l’indique à 1724 mètres au-dessus de la Mer, sur la route Inca qui relie l’Argentine au Mexique. Le quinquina confère une belle nuance amère ainsi qu’un frais arôme de mandarine.
Cette eau pure de Patagonie gazéifiée se dilue dans l’un des 15 gins de la carte provenant de distilleries anglaises, écossaises mais aussi espagnoles, allemandes ou suisses. On le sert dans un verre «piscine» pour que ses arômes remontent à la surface et se diffusent pour titiller les sens. On rajoute des baies de genièvre, un bâton de cannelle, des cerises, des clous de girofles, du laurier ou des zestes de citron, lime ou pamplemousse selon son goût ou selon les conseils avisés du chef barman Bruno Seguin.
Des matières premières naturelles
Pour accompagner son gin-to ou son cocktail maison que ce soit le «Lady’s Gin» à base de menthe fraiche, le «Red Dog» avec de la crème de coco ou encore le «Sleepy Hollow» avec de la liqueur de violette, on peut déguster des snackings. Côté Swissness, le Mirror Bar propose l’Xellent Swiss Edelweiss Gin, distillé selon l’art traditionnel de la distillation dans un alambic en cuivre. Les matières premières de l’Xellent sont toutes purement naturelles et proviennent en majorité du coeur de la Suisse – depuis le seigle jusqu’aux fines herbes, fleurs, baies ou l’eau de glacier. Il se sert avec le Swiss Roots Tonic Water par Gents, une limonade gazeuse aux arômes naturels de citron et à la gentiane jaune. En 2012, la jeune entreprise zurichoise Gents avait lancé ce tonic helvète sur le marché. Résultat: il est salué depuis par les connaisseurs internationaux.
Nathalie Brignoli