Une quarantaine de médailles et de diplômes ont été remis aux lauréats ayant obtenu une moyenne de 19 points (et plus) sur 20, lors des taxations, les contrôles de ces trois dernières années. Pour le président de l’IPVF, l’ancien conseiller d’État Urs Schwaller, et pour son directeur, Romain Castella, cette soirée fut surtout l’occasion de saluer le travail des acteurs de la filière et de remercier celles et ceux qui avaient contribué et contribuent encore au succès de ce produit.
Dans la catégorie « Vacherin Fribourgeois AOP d’Alpage », l’or récompense Nicolas Brodard qui se partage entre l’alpage de la Guignardaz et celui de la Richerne. 
Dans la catégorie « Vacherin Fribourgeois AOP bio », l’or est allé à Grégory Maisonneuve de la fromagerie de Gumefens.
Traditionnel, bio et Vacherin d’Alpage
Dans la catégorie « Vacherin Fribourgeois AOP traditionnel », deux médailles d’or ont été remises, la première à Benoît Gobet qui, avec son épouse Nathalie, a repris de la laiterie de Billens en 2020 ; la seconde à Olivier Bongard de la Fromagerie de Schweni, sur la commune d’Heitenried, qui s’était déjà distingué en 2022, en remportant le prix du Conseil d’État qui désigne les produits du terroir servis dans les réceptions gouvernementales durant l’année en cours.
Dans la catégorie « Vacherin Fribourgeois AOP bio », l’or est allé à Grégory Maisonneuve de la fromagerie de Gumefens. Ce français d’origine, et son épouse Maribelle, fêtent cette année les 10 ans de leur entreprise. Enfin dans la catégorie « Vacherin Fribourgeois AOP d’Alpage », l’or récompense Nicolas Brodard qui se partage entre l’alpage de la Guignardaz et celui de la Richerne. Ce fabricant n’en est pas à sa première distinction.
Des contrôles rigoureux
Dans son communiqué, l’IPVF rappelle que chaque lot de Vacherin Fribourgeois AOP est méticuleusement taxé toutes les deux semaines. Ces vérifications permettent d’évaluer le produit et de classer les fromageries et les fabricants en termes de qualité. La remise des distinctions aux producteurs les plus méritants a été organisée pour la première fois en 2020. Elle se tient désormais tous les trois ans. Créée en 1995, l’IPVF a pour mission de soutenir ses membres, de promouvoir la marque, et de gérer les quantités et la qualité du produit afin d’assurer le respect du cahier des charges.
Actuellement, plus de 3 000 tonnes sont transformées dont 10% sont écoulées à l’étranger. « Nous exportons nos fromages essentiellement vers l’Allemagne, la France et le Benelux. Mais nous avons le projet de mieux nous faire connaître dans les pays du Nord, comme la Norvège et la Suède », nous confiait récemment Romain Castella (cf. Le Cafetier du 8 septembre dernier).
Georges Pop