Mistellisime, quésaco ? Ni plus ni moins que le superlatif de Mistelle dont l’origine italienne signifie mélange, pour misto.
L’idée de se lancer dans cette aventure savoureuse est née dans l’esprit de Jean-Blaise Gollut, agriculteur, propriétaire de la Maison des Résistants à St-Pierre-de-Clages. L’ambition du maître des lieux, secondé par une équipe de passionnés ? Concevoir une agriculture innovante avec une responsabilité environnementale et humaine qui s’inscrit dans le temps. Connue pour la culture de cépages résistants aux maladies, la maison s’est lancée il y a peu dans la confection de liqueurs qui laissent les dégustateurs sans voix. Elles sont élaborées selon les principes du mutage qui consiste à stopper la fermentation alcoolique d’un moût par l’adjonction d’alcool. Tous les fruits sont issus des vergers valaisans, à l’instar des eaux-de-vie. L’élevage se déroule en barrique durant plusieurs mois jusqu’à ce que le produit atteigne son apogée.
Le Café suisse à Bex, la Fleur de Sel à Cossonay ont déjà mis des Mistellissimes à leur carte, tandis qu’une dizaine d’œnothèques et épiceries fines les proposent à leurs clients.
Jean-Blaise Gollut, agriculteur innovant et propriétaire. François Bernard,
au service des clients.Pierre-André Héritier, caviste par passion.
Cette liqueur se conserve aisément 4 à 6 mois après ouverture. Elle peut être mariée à toutes sortes de gourmandises salées et sucrées, ou simplement dégustée à l’apéritif. Elle fleure si bon le terroir valaisan qu’elle a un véritable goût de reviens-y.
Manuella Magnin
