Chaque tenancier d’établissement le sait bien. En restauration, la qualité du café revêt une grande importance. Plus le breuvage est apprécié des clients, plus il génère du chiffre d’affaires.
Lorsque Michele Cappiello arrive en Suisse voici 2 ans et demi, il fait la grimace à chaque fois qu’il déguste son petit noir. A l’époque, le sexagénaire, qui a suivi son épouse venue prendre soin de son papa accidenté, aurait pu se contenter de vivre du capital accumulé par des années de labeur à Turin où il possédait une entreprise fournissant des uniformes aux hôpitaux. Et passer son temps à bichonner sa quarantaine de voitures de collection. Mais Michele n’aime pas la vie oisive. « J’ai toujours travaillé et ne me voyais pas rien faire. J’ai décidé de mettre ma passion pour le café au service de la restauration et aussi des particuliers. »
Aujourd’hui, Michele importe son café qu’il fait torréfier selon ses propres recettes par un artisan de Turin. Il propose aux professionnels 4 types de café : un 100% arabica, trois assemblages arabica/robusta (70/30 ; 90/10 ; 50/50). Les prix du kilo oscillent entre CHF 15.- et CHF 24.-, selon la variété choisie. Il est également spécialisé dans la vente de machines italiennes fort performantes à des tarifs très attractifs. Vente qu’il accompagne bien évidemment de conseils avisés d’un technicien spécialisé.
Torréfier sur place
De son bureau de Chavannes-de-Bogis, Michele peut voir s’ériger ses prochains locaux. Un rêve est en train de se réaliser : dès l’an prochain, il torréfiera le café vert ici dans un local de 250 m2. Il a déjà trouvé son torréfacteur en chef qui viendra d’Italie, bien sûr. Hormis les cafés, disponibles également en capsules compatibles Nespresso pour les particuliers, C’è Caffè propose un choix de tisanes, de thés et de poudres pour chocolat chaud ou froid, confectionnés en Italie.
Dès juillet, sa gamme s’enrichira de spiritueux d’un distillateur transalpin de haut vol. A bon entendeur !
Manuella Magnin