L’asperge en majesté

Verte, violette ou blanche, elle a tout autant de vertus. Riche en folate, particulièrement important pour prévenir les malformations congénitales du cerveau et de la colonne vertébrale, elle devrait être au menu de toutes les femmes enceintes. 

Les bienfaits médicinaux de l’asperge sont reconnus depuis l’Antiquité. Elle contient  une quantité non négligeable de gluthation, une petite protéine qui a la caractéristique d’être un puissant antioxydant. On apprécie sa richesse en vitamines et oligo-éléments

Son pouvoir diurétique est réel. On l’utilisait d’ailleurs autrefois pour soigner les troubles de la fonction rénale et de la vessie. Elle était aussi un mets de choix pour venir à bout des les diarrhées ou des rhumatismes. 

Si le transport aérien a mis ce délice à notre portée toute l’année, la meilleure saison pour en consommer chez nous s’étend d’avril à juin.

Culture et consommation
Dans les années 80, chaque Suisse consommait en moyenne 550 g d’asperges (vertes et blanches) par an. La consommation avoisine aujourd’hui les 1400 g par habitant. Les terres sablonneuses de la plaine du Rhône conviennent particulièrement bien à sa culture. 

Les 44 asparagiculteurs valaisans fournissent quelque 500 tonnes par année, soit près de 15% de la production suisse. Les aspergiculteurs valaisans lui consacrent 63 hectares (44 pour les blanches, 19 pour les vertes). En Suisse romande, les asperges vertes du Vully et de Genève sont également fort réputées.

M. M.