Le Concours suisse des produits du terroir est le meilleur

Institution de droit privé, la Fondation rurale inter-jurassienne (FRI) déploie ses activités à partir des sites de Courtemelon et Loveresse. Elle associe à égalité quatre partenaires, deux cantons et deux chambres d’agriculture. Principal instrument du développement rural du Jura et Jura bernois, ses tâches sont centrées sur la formation et le conseil en développement rural.

Ingénieur agronome et passionné d’agriculture et de ses multiples produits, Olivier Boillat œuvre pour la Fondation rurale interjurassienne (FRI), dans le domaine Filière alimentaire & Espace rural qui organise ce concours. Le Concours suisse des produits du terroir à Courtemelon est l’occasion pour les producteurs de soumettre leurs produits à l’appréciation d’un jury composé de consommateurs, de spécialistes de la dégustation, de producteurs et de représentants des métiers de la bouche. Les organisateurs souhaitent mettre en valeur les meilleurs produits du terroir lors d’un grand marché couvert, point de ralliement de tous les gourmets. Le délai d’inscription est fixé au 30 juin 2019.

Les produits transformés et reproductibles peuvent participer au Concours Suisse. Sont admis d’office les produits certifiés auprès des marques régionales suisses et les produits au bénéfice d’une AOP ou d’une IGP, notamment. Les autres produits doivent correspondre aux Lignes directrices suisses (voir sous www.concours-terroir.ch et Règlement du concours en pdf sous la rubrique «Concours Suisse»).

Fort impact commercial

Lors de la dernière édition à Courtemelon, les 417 médailles octroyées ont eu un impact commercial certain, que ce soit pour une saucisse médaillée ou pour une absinthe. La sélection est très sévère. Pour accéder à la médaille de bronze, il faut une note de 17 sur 20. Sur les 1200 produits en lice en 2017, seuls cinq produits ont remporté un prix d’excellence, ce qui correspond à une médaille d’or, plus la distinction d’excellence. Ces médailles sont souvent un argument commercial pour les vainqueurs, en particulier celles en or. Souvent, ceux qui ont remporté la médaille d’or sont devenus des produits phares, durant une décennie ou plus.

«Maintenant, le concours s’exporte», ajoute Olivier Boillat. «Ainsi, l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) s’est servie de l’expérience de la FRI pour publier un guide». Il permet à d’autres pays d’organiser leurs propres concours nationaux de produits du terroir. Il y a d’abord eu le Maroc, un ancien invité d’honneur du Concours suisse des produits du terroir. Et maintenant, c’est au tour de la Tunisie d’organiser son Concours tunisien des produits du terroir. Selon le modèle jurassien.  

Pascal Claivaz

www.concours-terroir.ch