L’Olivier de Provence

Marylin et Pierre-Alain Brodard sont des Carougeois pure souche, très impliqués dans la vie de leur commune. La maman de Pierre-Alain possédait jadis le Café des Négociants. Le couple est aussi propriétaire du réputé Café du Marché. Mathieu Van Coppenolle, avec lequel ils se sont lancés dans l’aventure de L’Olivier de Provence, est quant à lui niçois d’origine. Arrivé en Suisse il y a quelques années, il avait fait ses armes en salle, notamment dans des brasseries parisiennes.

De g. à dr., le chef Nicolas Bouillier, l’exploitant-propriétaire Pierre-Alain Brodard et Mathieu Van Coppenolle, directeur associé.

Chef parisien et clientèle carougeoise
Pour réussir leur pari, les trois associés devaient dénicher un maestro de talent pour diriger la cuisine et imaginer des plats surprenants. Ils l’ont trouvé en la personne du chef français Nicolas Bouiller qui a forgé son précieux savoir-faire dans de grands établissements de la Ville Lumière. 

« Aujourd’hui, nous pouvons compter sur une nombreuse clientèle locale. Nous devons beaucoup à la fidélité des Carougeois. C’est pourquoi nous nous faisons un point d’honneur de nous fournir dans la cité, aussi près que possible de notre établissement », souligne Mathieu Van Coppenolle, avant d’énumérer la liste de certains de ses fournisseurs, tous basés à proximité : Ultra Label et la Maison Chazal pour la viande ; Ultra Marine pour le poisson ; la fromagerie De BLEU ! ou encore la boulangerie Wolfisberg, pour ne citer qu’eux. 

La carte des vins, quant à elle, fleure bon le terroir genevois, avec un vaste choix de très bons crus issus des meilleurs domaines vitivinicoles de Bernex, Dardagny, Choully ou encore Peissy.

Des petites touches successives, au gré des saisons
« Notre carte évolue par petites touches successives, selon les arrivages de saison. Nous n’avons pas de plats emblématiques, mais nos recettes de poissons sont parmi les plus appréciés », indique Mathieu Van Coppenolle. Un petit coup d’œil sur la carte de ce mois de septembre suffit à donner l’eau à la bouche : Filet de Féra du Léman, tarte fine de caponata, fenouil croquant, condiment cerise-coriandre ; Poulpe snacké aubergine confite, coulis de tomate cœur de bœuf, pesto de carotte ; Saumon « Swiss Lachs », huile de vanille, petits pois en deux façons, émulsion verveine, et j’en passe…

Moins de deux ans après sa réouverture, la réputation de L’Olivier de Provence commence à se répandre au-delà des murs de la cité sarde, ce qui réjouit toute la petite équipe à laquelle l’établissement, qui dispose d’une belle et accueillante terrasse, doit sa renaissance. Chaque midi, les maîtres des lieux proposent une savoureuse « formule » avec fromage et dessert (une « tuerie » gourmande !), destinée à une clientèle de bureau qui sait profiter de sa pause pour caresser ses papilles. 

par Georges POP

L’Olivier de Provence
Rue Jacques-Dalphin 13 – 1227 Carouge – T. 022 342 04 50
olivier-de-provence.ch