Malgré la tempête, la SCRHG garde le cap

2020 restera dans les annales comme une année à oublier pour les restaurateurs pris dans la tourmente de la pandémie de Covid-19. Capitaine de la SCRHG, Laurent Terlinchamp est plus que jamais déterminé à poursuivre le combat. « Je continuerai jour après jour à essayer de faire reconnaître nos préjudices financiers. J’ai bien peur que la route soit encore longue. Cependant, l’énergie et la ténacité sont présentes et je vous fais la promesse de poursuivre le combat en votre nom », a-t-il déclaré lors de la 134e assemblée générale ordinaire de la Société des Cafetiers, Restaurateurs et Hôteliers de Genève qui s’est tenue le 25 octobre dernier. 

Sur le plan politique, la SCRHG a dû composer avec trois conseillers d’Etat genevois, ce qui a entraîné de nombreuses difficultés et des incompréhensions. La mise en place du salaire minimum ainsi que la fermeture d’établissements due au Covid ont laissé des traces et l’affaiblissement des accords des conventions collectives sur le plan national reste une inquiétude. 

Malgré ces difficultés, le bureau et l’ensemble du comité ont pu mettre tout en place pour informer, soutenir et défendre les membres de la SCRHG. Sur le plan cantonal, ce travail a permis notamment d’obtenir : la gratuité de la location des terrasses et la possibilité de les agrandir ; la prise en charge des charges patronales ; la gratuité de la taxe d’exploitation ; l’aide au mètre carré ; la continuité d’aide pour les loyers sans oublier un complément financier pour une aide cumulée ne dépassant pas CHF 10 000.-

Les défis et chantiers à venir sont nombreux . Un accent particulier sera notamment mis dès 2022 sur la communication digitale aux membres via un mandataire spécialisé.

Achat d’un bien immobilier
Sur le plan financier en 2020, comme à l’accoutumée, les comptes ont été tenus avec la plus grande rigueur. Malgré une baisse des produits de quelque CHF 200 000.- par rapport au budget, le bénéfice avant amortissement s’élève à CHF 15 707.41. 

Afin de s’assurer des finances toujours saines à l’avenir, et en tenant compte des baisses de revenus dues en partie aux entrées moindres sur les cours pour la patente suivis de plus en plus en distanciel, les instances dirigeantes ont préconisé de pouvoir acquérir un bien immobilier d’une valeur maximale de 4 millions de francs. Si cette proposition n’a pas fait l’unanimité, elle a convaincu une majorité des membres présents à l’assemblée générale, sensibles au fait que les liquidités coûtent très cher aujourd’hui en raison des intérêts négatifs.

M. M.