Pour avoir initié les Japonais au chasselas, l’Office des Vins Vaudois (OVV), en déplacement au Japon avec des vignerons vaudois, a fait honneur à Naoyuki Miyayama, président de Club Concierge, en lui décernant le titre de commandeur de l’ordre des vins vaudois.
Comment le Japon et sa culture si particulière s’est découvert des affinités privilégiées avec le Chasselas? Ses règles de politesse, les rituels de la cérémonie du thé ou des combats de sumos, son théâtre nô où tout est signe, connivence secrète, laissaient penser que le pays était ancré dans une culture qui fige son art de vivre en des gestes prescrits dès l’enfance.
Mais voilà… Les vins vaudois ont trouvé en Naoyuki Miyayama, fort de ses études œnologiques à Tokyo et grand connaisseur des vins du monde entier, un remarquable pédagogue pour initier les Japonais à la beauté secrète de leurs vins.
C’est en se promenant à Épesses en Lavaux, il y a quelques années, que Naoyuki Miyayama est tombé amoureux des Chasselas et a compris qu’ils s’accorderaient à la finesse de goût de ses compatriotes. Il est parvenu à rendre évidente l’alliance des chasselas et des mets japonais. Président du Club Concierge, cénacle qui réunit de grands professionnels de l’hôtellerie et de la gastronomie ainsi que des personnalités de la haute société japonaise, Naoyuki Miyayama jouit d’une autorité et d’une influence incontestée auprès de ses compatriotes.
Le Japon, grand amateur de Chasselas
Quand le vin est tiré, il faut le… vendre, quitte à partir parfois très loin. Organisé par l’Office des vins vaudois (OVV), en partie financé par les montres Hublot, les voyages de producteurs vaudois de chasselas au Japon ont porté leurs fruits: ils sont plusieurs à tirer un bilan très positif de ce périple, au point que certains y écoulent plusieurs milliers de bouteilles par an et y retournent désormais régulièrement. Naoyuki Miyayama leur a ouvert des portes et le club Concierge leur donne l’accès à des clients privés et des restaurants réputés, membres du club qui a organisé des dégustations auxquelles de grands chefs ont été conviés.
Le chasselas vaudois a retenu l’attention de Naoyuki Miyayama pour sa minéralité, qui se marie mieux que les vins français avec les sushis et autres plats de la gastronomie nipponne, les algues, les plats à base de légume, les brochettes de viande, les poissons grillés. A noter que les Japonaises présentes l’ont particulièrement apprécié.
JF Ulysse