Une dégustation bien arrosée

« Avec le Non Filtré, le Neuchâtel Œil de Perdrix est le vin le plus emblématique de notre canton. Bon an, mal an, ce sont quelque 6800 hl de ce vin qui sont mis sur le marché. On peut considérer que 20% de la production de Pinot Noir de nos domaines vitivinicoles sont destinés à la production de cette spécialité », nous expliquait Mireille Bühler, directrice de Neuchâtel Vins & Terroir qui, entourée de son équipe, accueillait tout sourire les hôtes de la manifestation, à l’orée du parc. 

Membres de la Confrérie des Olifants, Pierre Alec-Emery (à droite) et Rémy Pheulpin sont d’ardents défenseurs des vins neuchâtelois. 

Les costumes chamarrés des confréries
Parmi les visiteurs accourus pour déguster et passer un bon moment, on croisait des gens du pays, bien sûr, mais aussi passablement de Vaudois, venus en voisins pour tremper leurs lèvres dans un verre et, de cas en cas, compléter l’assortiment de leur cave. Bien visibles au milieu du public, des membres de la Confrérie des Olifants et de la Compagnie de Vignolants avaient également fait le déplacement, leurs costumes chamarrés apportant une note colorée à cette joyeuse manifestation.

Un vin convivial parfait pour les repas en plein air
« Ce rendez-vous annuel est toujours un moment de convivialité auquel je prends beaucoup de plaisir. On y rencontre des clients fidèles, mais aussi de nouveaux », soulignait Yaël Brunner, caviste chez Olivier et Bernard Brunner à Bevaix, dont le domaine s’étend sur 10 ha, principalement au bord du lac à la Pointe du grain. « L’Œil de perdrix est un vin parfait pour la saison estivale et les repas en plein air », ajoutait-il. 

Un avis pleinement partagé par Chantal Ritter Cochand qui vinifie les raisins de 3 ha de vignes, travaillées en culture biologique au Landeron. Selon elle, «une fois les beaux jours passés, les gens reviennent au Pinot. La saison de l’Œil de perdrix passe assez vite». 

Pour mémoire, l’Œil de Perdrix est né dans le vignoble neuchâtelois où son existence est attestée dès le XIXe siècle. Très rafraîchissant et fruité, ce vin rosé tire son caractère particulier du Pinot Noir peu cuvé. Il doit son nom, dit-on, à la couleur que prend l’œil d’une perdrix à l’agonie.

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