Voici les neuf finalistes de «gusto19»

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Le 21 mars, quatre jeunes filles et cinq jeunes gens s’affronteront lors de la grande finale de «gusto19», l’unique concours suisse des apprentis cuisiniers. Quatre d’entre eux sont en 2e année et cinq en 3e année d’apprentissage. Ils viennent des régions les plus diverses du pays et travaillent dans les établissements les plus disparates. Cependant, ils ont tous une chose en commun: ils représentent l’avenir créatif de la branche culinaire suisse et ont d’ores et déjà devancé nombre d’autres participants.

À compter d’août 2018, les apprentis cuisiniers de Suisse en 2e et 3e année de formation ont disposé d’environ quatre mois pour créer un plat, selon les directives de l’organisatrice du concours Prodega/Growa/Transgourmet, sous l’égide de la Société suisse des cuisiniers, et ce en respectant la devise «De la Méditerranée aux montagnes suisses». Un périple culinaire au cours duquel des denrées alimentaires et des épices du pourtour méditerranéen ou du bœuf suisse, par exemple de la marque propre Transgourmet Origine, ont dû être utilisés. «Le thème de cette édition a inspiré les participants pour élaborer des créations particulièrement haut en couleur», explique Doris Vögeli. Elle préside la Commission du concours de la Société suisse des cuisiniers qui, parmi toutes les candidatures reçues, en a sélectionné les neuf meilleures, de manière anonyme. «Cette année encore, la qualité était très élevée. Néanmoins, l’escouade des finalistes est plus passionnante et panachée que jamais».

21 mars 2019

Le 21 mars 2019, les neuf finalistes devront prouver qu’ils savent transférer leur créativité du papier à l’assiette. D’ici là, plusieurs semaines de formation intensive les attendent, durant lesquelles les apprentis peuvent traditionnellement compter sur le soutien de leurs établissements formateurs, tant en termes de connaissances que de temps dont ils disposent. Pour la première fois, tous les finalistes auront également la possibilité de recevoir des conseils avisés de Tobia Ciarulli, Manager des Équipes nationales suisses des cuisiniers et juré international, au cours d’une journée de formation.

Mario Garcia, un ancien de «gusto»

Les finalistes prépareront ensuite leurs plats dans les locaux de l’École professionnelle de Baden – une entrée et un plat principal – sous les yeux d’un jury d’experts dans un délai de trois heures. Entre autres, la mise en place, la rentabilité et l’hygiène ainsi que les techniques de cuisson seront évaluées. Puis, les travaux seront soumis aux papilles d’un second jury, qui jaugera également la présentation. 

Cette promotion précoce des talents culinaires a amplement fait ses preuves, ces dernières années. Ainsi les finalistes, grâce à leur participation à «gusto», ont à plusieurs reprises noué des contacts avec de futurs employeurs ou rejoint les rangs de l’Équipe nationale suisse junior des cuisiniers, ou encore participé à d’autres concours culinaires. Mario Garcia, par exemple, a été 5e du Bocuse d’Or à Lyon, fin janvier 2019. 

La mise en œuvre de «gusto» n’est cependant possible que grâce au soutien généreux de nombreux sponsors de l’industrie et du commerce. Outre Bell, Emmi, Kadi, Valser et Mercedes Benz, qui sont impliqués en tant que partenaires leaders, d’autres sponsors apportent un soutien considérable à cet événement. 

André Versan