Le secteur de la pisciculture est confronté à un défi double: avoir un meilleur rendement tout en étant moins néfaste pour l’environnement. Le poisson apporte des protéines animales à 17% de la population mondiale. Parce que celle-ci ne cesse d’augmenter, il faudra plus que doubler la production des fermes à l’horizon 2050 pour satisfaire la demande. Les experts sont unanimes, il sera plus facile de produire 80 millions de tonnes de poissons d’élevage en plus chaque année, qu’une quantité du même ordre de bœuf. Pour un maximum d’apports en protéines animales et afin de préserver l’environnement en même temps, il vaut mieux viser les crustacés que les poissons, au bas de l’échelle alimentaire.
BP
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