Consommation
Réparer plutôt que jeter
Les modes de consommations changent petit à petit et l’heure n’est plus au tout jetable. Que ce soit pour des raisons éthiques, ou pour des raisons économiques, le réflexe de jeter tend à disparaître.
Pour répondre à cette nouvelle tendance, la Ville de Genève et la Fédération romande des consommateurs (FRC) ont lancé leur campagne «Réparer plutôt que jeter». Il s’agit d’encourager les consommateurs à faire réparer leurs objets au lieu de les jeter. Réduire l’impact environnemental mais également social et contribuer au soutien des commerces de proximité sont les premiers objectifs de cette initiative. Ce sont le service Agenda 21 – Ville durable de la Ville de Genève et la section genevoise de la FRC qui sont à l’origine du site www.ge-repare.ch sur lequel figure une liste d’entreprises de réparation sur la commune de Genève.
Neuf catégories
Pour le moment, le site propose neuf catégories qui correspondent aux objets parmi les plus utilisés, mais cette liste n’est pas exhaustive, bien au contraire puisqu’elle est destinée à évoluer et à s’étoffer grâce aux utilisateurs qui ont la possibilité de proposer de nouvelles adresses et de commenter celles qu’ils auront testées. Les artisans qui souhaitent être référencés peuvent également se manifester, ils seront mentionnés dès lors qu’ils répondront aux critères nécessaires. Chaussures, informatique, téléphones, vélos, vélos électriques, vêtements, appareils électriques ménagers, appareils électroniques et enfin les accessoires tels que sacs à main ou ceintures sont autant d’objets pour lesquels une ou plusieurs adresses de réparateurs sont proposées.
Une démarche citoyenne
Outre l’aspect économique, cette démarche permet de réduire l’impact sur l’environnement. Il faut savoir que la fabrication d’un téléphone portable de moins de 200 grammes nécessite le transport et le traitement de plus d’une tonne de matière première, c’est dire ce que l’influence d’un changement de comportement peut entraîner. Choisir des objets plus durables et réparables et une manière de sortir d’un modèle de production et de consommation qui a fait son temps. Faire réparer ses objets permet également de maintenir les commerçants et artisans actifs dans ce domaine et contribue au maintien ou au développement d’emplois locaux.
Frédéric Finot