Les 8e Lauriers de Platine «Terravin» ont élu leur champion

 

Une fois encore, l’association Terravin, en couronnant au cours de la manifestation du 19 novembre, le meilleur chasselas vaudois, a su sélectionner le meilleur cru parmi 16 vins présentés. 

Au départ, ils étaient 669. Tous des Chasselas ayant obtenu auparavant le Label Or Terravin. Puis, le 19 novembre, à midi, à Crissier, dans le cadre somptueux du Restaurant de l’Hôtel-de-Ville, accueilli par Benoît Viollier, parrain de la manifestation et maître de cérémonie, avec la présence exceptionnelle du Conseiller d’Etat vaudois Philippe Leuba, chef du Département de l’Economie et du Sport, qui a déclaré que «aux artifices commerciaux, aux procédés mercantiles, le vin vaudois préfère une promotion sincère et authentique, respectueuse des vertus du produit et des conditions rigoureuses dans lesquelles les vigneronnes et vignerons de ce canton l’ont amené à épanouissement». Philippe Herminjard, secrétaire-gérant de l’association, a proclamé les résultats. Un repas gastronomique s’en est suivi, servi dès 13h15. 

Une manifestation entièrement dédiée aux vins blancs vaudois
Le premier prix a été attribué au Féchy Filet d’Or, un La Côte AOC, de la maison Bolle & Cie SA; Les deuxièmes et troisième prix reviennent au Domaine Croix-Duplex, pour un Epesses Grand cru Les Chapelles de Lavaux AOC (2e prix) et un Calamin AOC Grand cru. Le quatrième prix a été décerné à la coopérative «La Cave Vevey-Montreux», pour son Lavaux AOC, Montreux. Si le 1er prix a été offert par l’association Terravin, les 2e, 3e et 4e prix ont été remis par la manufacture de montres Jeanrichard et sa collection «Terrascope». Selon Philippe Herminjard, le Chasselas primé «est [le] meilleur Chasselas vaudois du millésime 2014». «Rappelons, ajoute-il, qu’il n’est toutefois pas champion du monde».
Les 16 vins présélectionnés pour cette prestigieuse et haute distinction vaudoise destinée à honorer le vigneron pour son travail et la qualité exceptionnelle de son Chasselas, l’ont été par un jury de professionnels de la branche et de journalistes (dégustateurs chevronnés de l’œnologie, de la sommellerie et du journalisme spécialisé), appliquant la méthodologie de l’analyse sensorielle pratiquée à l’aveugle. Il compte cinq dégustateurs choisis à tour de rôle parmi un collège de plus de 30 experts. Afin d’éviter la routine tout en garantissant la plus grande impartialité, la composition des commissions de dégustation est à chaque fois renouvelée. De même, les dégustateurs sont choisis en fonction de leur origine viticole afin que l’équilibre régional soit atteint.
Les décisions du jury sont prises sur la base d’une fiche technique très pointue. Les dégustateurs ne voient jamais les bouteilles, même chemisées. Seuls, cépage et zone de production leur sont communiqués. L’appréciation se fait toujours au vote secret et la discussion n’est ouverte qu’une fois les bulletins remis. 

Lionel Marquis