Livraison de repas L’EPFL teste le véhicule autonome

Bienvenue dans le futur ! Demain peut-être, des voitures autonomes sillonneront nos villes pour nous livrer toutes sortes de choses : des repas, des fleurs, des médicaments, du matériel de bureau… L’EPFL y croit. En cette fin de mois d’octobre, la haute école teste la livraison de plats du jour par navette électrique sans chauffeur. Ce véhicule de la marque chinoise Neolix, fourni par La Poste suisse, fonctionne de façon totalement automatisée. Il bénéficie d’une autorisation de circuler au niveau cantonal et fédéral et peut atteindre la vitesse de 50 km/h. 

Neolix est équipé de 5 capteurs, de 5 caméras et d’un moteur 100 % électrique. Il peut éviter les obstacles qui se dressent sur son chemin. Le fabricant utilise la technologie de positionnement par satellites qui assure une précision au centimètre. 

Baptisé ADORE (pour « Autonomously Delivered Orders from Restaurants at EPFL »), ce projet est mené par le Mobility Lab, qui groupe l’EPFL, la HES-SO Valais-Wallis, La Poste, la Ville de Sion et la canton du Valais), en partenariat avec Neolix, la start-up zurichoise FixPosition et le restaurant Takinoa. 

Les repas transportés par la navette autonome sont placés dans 18 compartiments verrouillés par un code. Ce dernier est envoyé par SMS 5 minutes au client avant réception de la marchandise. L’utilisateur récupère son contenant isotherme dans le casier. Il peut y placer son sac de la veille que Neolix se charge de ramener au restaurateur.

Durant les deux premières semaines de la phase pilote, le véhicule a circulé sur le campus de l’EPFL, en suivant le tracé programmé dans son logiciel de guidage, afin que les opérateurs et les utilisateurs du campus se familiarisent à sa présence. Durant la seconde phase, la navette a commencé à livrer des repas à une sélection de participants. L’objectif est d’étendre l’expérience à plusieurs restaurateurs présents sur le campus et à un panel plus vaste de clients finaux. Et pourquoi pas de proposer la livraison de fournitures à des laboratoires sur site.

M. M.

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