Gastronomie transalpine au Richemond

La gastronomie italienne s’invite à Genève. La Chambre de commerce italienne pour la Suisse ambitionne de développer les échanges agroalimentaires entre la Suisse et l’Italie.

«Le but de ce Salon, c’est de développer l’agroalimentaire entre la Suisse et l’Italie», expliquait en mars passé Lysiane Bennato de la Camera di Commercio italiana per la Svizzera (la Chambre de Commerce italienne pour la Suisse). «Pour certains producteurs, cela fonctionne. Pour d’autres, ceux de produits de niche comme le truffier, c’est plus difficile». Raison pour laquelle cette manifestation, dans sa deuxième édition cette année, sera de nouveau à l’affiche de l’hôtel Richemond l’an prochain, avec cette fois un secteur dédié au vin.

L’hôtel genevois a accueilli 12 producteurs de l’agroalimentaire, plus un de l’ameublement, tous italiens et non représentés en Suisse à l’exception de la «Fabbrica della Pasta» de Gragnano (Campanie). Son importateur possède l’enseigne «Le Meraviglie by Positano» à Riazzino (canton du Tessin). Quant aux produits de «I Peccati di Ciacco», présents à cette occasion, ils sont vendus à Lausanne à l’Enoteca Capponi, avenue de Cour 80. 

De l’huile d’olive à profusion
Les producteurs d’huile d’olives étaient présents, dont Italolive Srl à Milan. Italolive produit OOXX, un produit complètement pur: une huile pour la viande, une pour le poisson, une pour les légumes, les autres selon les envies. C’est un produit pour restaurants étoilés. De cet engagement est né un livre de Lucia et Marcello Coronini: «Les amis de la cuisine «sans». Ils  proposent un «réseau de 80 producteurs de vins et de gastronomie et de 40 grands cuisiniers, pâtissiers et pizzaioli qui portent l’Italie dans le monde». 

L’autre entreprise est «Casa Balsarena», qui est active dans les environs de Modène. Elle produit son «Aceto Balsamico» à partir de 45’000 plants de vignes Trebbiano et Lambrusco Marani. La production se fait sans sulfates et le 80% se compose de jus de raisins, d’adoucissants, de yoghourts et de biscuits. Les 20 % restants sont utilisés pour la fabrication du fameux «Aceto Balsamico di Modena». Emballage vert, emballage blanc. Le vert est celui de l’Aceto Balsamico mis à vieillir dans des futs de chêne de 25 à 60 litres durant une année. Le blanc, qui contient plus de raisin que le vert, n’a passé que 6 mois dans des cuves en acier. 

Lionel Marquis