Le liège et le vin: la meilleure alliance?

Déjà connu des Romains qui en obturaient leurs amphores, le liège a beaucoup gagné en sécurité, et reste le mode de fermeture favori des amateurs de vins.

En France, 83% des consommateurs français de vin plébiscitent le liège; 66% souhaiteraient même que le mode de bouchage du vin soit précisé lors de leurs achats.  

Un mode de bouchage favori dans le monde
Dans le monde, le bouchon de liège est utilisé pour 70% de la production de vin. Le bouchon synthétique, très prisé dans les années 90, est en chute libre, et les capsules à vis recueillent plus de succès sur les marchés anglo-saxons et chez nous. 

Il fut un temps où les bouchons de liège se heurtaient à bien des problèmes organoleptiques et de gros progrès ont été accomplis depuis, pour sécuriser le produit: contrôle du moindre défaut du bouchon, de son humidité, des substances oxydantes et mesure de son étanchéité. 
L’usage du liège n’a rien de passéiste, et son succès perdure: depuis toujours, cette matière est associée au vin et n’a cessé d’évoluer. Etroitement lié à l’image des grands vins et gage de qualité, le bouchon de liège possède de nombreux atouts puisqu’il permet au vin de respirer, constitue un bon isolant thermique et participe au vieillissement des cuvées.

Contrairement aux idées reçues, la récolte de liège respecte les cycles de la nature et participe à la bonne santé de notre écosystème puisqu’un chêne-liège exploité capte deux fois plus de CO2 que n’importe quel autre arbre.

Ainsi, les forêts du Portugal (50% de la production mondiale de liège) absorbent quelque six tonnes de CO2/hectare et par an, soit 5% des émissions de gaz du pays! Un chêne liège qui vit en moyenne 200 ans, produira 20 000 bouchons dans sa vie avec des récoltes espacées de neuf à 15 ans, pour permettre à son écorce de se reformer doucement…

JF Ulysse