Protéines végétales, pour l’avenir de la planète

Lancé en Picardie, le projet de valorisation des protéines végétales  Improve, voudrait déboucher sur une alimentation végétale plus respectueuse pour le biotope, le climat et le genre humain. 

70 % des protéines consommées dans le monde sont d’origine animale, même si l’on recommande une alimentation plus équilibrée, qui engloberait plus de protéines végétales.

Dans une grande partie du monde émergeant, comme en Chine, Inde ou Brésil, la consommation de protéines animales augmente: la FAO prévoit que la production de viande doublera d’ici à 2050. Or, les élevages sont responsables de 18% des gaz à effets de serre.

D’autre part, la population tend à augmenter, et l’ONU prédit 9,7 milliards de personnes sur la planète, en 2025. Pour faire face aux problèmes environnementaux déjà existants, certains pays préconisent de privilégier les protéines végétales, moins énergivores que les animales.

Improve rassemble des acteurs publics et privés autour de la recherche et la valorisation des protéines de blé, maïs, colza, pois, féverole, lupin, luzerne, pomme de terre, etc.
Les résultats pourront s’appliquer dans l’alimentation humaine et animale, la production agricole, les bioplastiques, dans les matériaux, les peintures et cosmétiques.

L’objectif serait également d’utiliser des plantes comme le blé ou le lupin, et de les décliner en différents produits, comme le steak de soja, pour augmenter l’autonomie du pays face au soja et proposer un choix plus varié de protéines végétales.

Un espoir pour l’avenir?
Depuis le temps que l’on fait un procès à la viande et aux dérivés animaux pour leur pollution, il est grand temps que la recherche se tourne vers les protéines végétales, qui pourraient être une des solutions pour l’alimentation mondiale.

Reste pourtant à valoriser cette alternative: si certains sont prêts à consommer moins de produits animaux, tout le monde n’a pas envie de lâcher son steak… 

Les habitudes alimentaires évoluent très lentement, et c’est toute une éducation qu’il convient d’inventer, dans ce domaine.

JC Genoud-Prachex